Le rêve créatif

Le rêve créatif

Partie 3 « Le rêve créatif » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 1 « De l’interprétation des rêves au transpersonnel«  , partie 2 « Rêve lucide« 


Partie III. Le rêve créatif

1. Faire la paix avec ses rêves

Pourquoi oublie t-on nos rêves ?

– Ils nous font peur. Les cauchemars (étymologiquement œuvre des démons qui essaient de nous pénétrer) : ce sont des rêves effrayants qui ils ont lieu à n’importe quel moment de la nuit. Leur origine peut être physique (maladie, indigestion…) mais elle est souvent psychique (angoisse : danger de mort chez l’enfant, puberté chez l’adolescent et trouble inconscient profond chez l’adulte).

– nous sommes trop occupés la journée pour nous intéresser à ces rêves qui n’ont pas l’air d’avoir de sens. Alors qu’il faudrait penser à ses rêves dans la journée pour éviter de ressasser ses soucis la nuit.

Comment retrouver ses rêves ?

  • Les aimer : s’ils se savent attendus, désirés, il se manifesteront
  • Ne pas se réveiller brusquement, rester 5’ immobile (le moindre mouvement les efface). Ensuite changer doucement de position s’ils ne sont pas revenus.
  • Ouvrir un nocturnal (le journal de ses rêves) et ne pas attendre un instant pour écrire le souvenir d’un rêve. Au début les écrire pendant la nuit et ensuite on les écrit au réveil très vite car la moindre distraction l’efface et avec beaucoup d’entrainement on pourra même les écrire 1h après.

Comprendre ses rêves ?

  • Seul le psychanalyste peut le faire et redonner le sens des complexes de l’inconscient refoulé. En pratiquant l’association libre pendant 15 à 30’, le psychanalyste détecte le sens au milieu de l’inutile et le transmet au rêveur.
  • Il n’existe pas de dictionnaire des songes où une image = un sens.
  • La seule alternative est de faire des stats sur la base d’au moins 100 rêves inscrits dans le nocturnal et analyser leur contenu par catégorie : les personnages familiaux (ex : si on rêve toujours de son père et pas de sa mère, c’est qu’il y a un blocage envers la mère), où, quand, les objets, les couleurs. Le plus important est de savoir ce que nous faisons le plus souvent. Le détail n’a aucune importance (si on passe son temps à fuir, c’est qu’on est peureux, à tuer ou à se battre, c’est qu’on a une grande agressivité, a être battu ou humilié c’est qu’on est masochiste…). Il faut découvrir les situations les plus pénibles et les plus heureuses.

Changer ses rêves ?

A partir de 3 rêves tous les matins, on peut commencer à transformer ses rêves et décider d’affronter ce qui nous fait peur (si on fuit, décider de se retourner et regarder ce qui nous menace). On peut s’aider d’une arme ou faire venir de l’aide (ange gardien, ou super héros…).

Ensuite on pourra même utiliser ce qui nous faisait peur pour nous défendre. Attention : ne pas se permettre dans ses rêves ce qu’on s’interdit en réalité  car ce qu’on persécute, c’est toujours soi.

Nettoyer ses rêves, c’est enlever les pulsions profondes sado-masochistes ou perverses en nous.

 

2. Rêves apaisés ou songes

Dans le songe, tout est net et clair, aussi bien les objets que le sens (il n’y a rien à interpréter), avec des couleurs, des sensations et un climat émotionnel d’une beauté et d’une intensité extraordinaire :

  • Songes de beauté : beauté exaltante du monde, d’un objet, d’un visage, d’un animal
  • Songes de puissance : sentiment de puissance dont le plus commun est celui de voler ou léviter. Il précède généralement l’arrivée d’un rêve lucide
  • Rêves lucides : «la 1ere fois on sort de son rêve pour vérifier, il faut alors le regretter et se dire « la prochaine fois que j’aurais un rêve lucide, je le continuerai »

 

Les méthodes pour devenir un rêveur lucide :

  • Vivre des moments de sa vie ordinaire comme si c’était un rêve et se demander plusieurs fois par jour « ne suis-je pas entrain de rêver ? »
  • Garder dans se rêve une attitude de suspicion critique et si on ne le fait pas se dire au réveil «  voilà à cette occasion j’aurais du me dire que c’était un rêve »
  • Technique MILD : se réveiller à 5h, écrire ses rêves, les relire et se répéter « dans mon prochain rêve, je me souviendrai que je rêve ».
  • Paul Tholey de l’université de Frankfort propose de commencer une rêverie en se visualisant en train de voler et en se disant, cette nuit, je m’envole et je rêverai en douceur car toute émotion trop fort provoque le réveil.
  • Pendant le songe, apprendre à bouger les yeux, et ne rien regarder fixement
  • Fréquenter un rêveur lucide, ou des groupes de rêveurs facilite leur apparition

 

La théorie :

  • Schéma classique : rêve -> rappel -> récit -> compréhension
  • Schéma si le réveil est provoqué pendant la phase d’ondes paradoxales : rêve instantané -> rappel et récit immédiat
  • Schéma d’un rêveur lucide : rêve -> rappel -> récit -> compréhension -> intention d’une modification (intention subconsciente) -> rêve modifié -> etc… jusqu’aux songes de beauté et de puissance -> etc…jusqu’aux songes lucides et enfin le songe créatif

 

Les rêves créatifs :

Tout le monde n’y arrive pas, mais ce n’est pas parce qu’on est un aveugle-né que l’on peut nier l’existence des couleurs. Il est plus flatteur de proclamer que l’on doit sa découverte qu’à son intelligence, plutôt que de reconnaître humblement que cela lui a été dicté dans un rêve.

 

3. La créativité des rêves dans les arts et les religions

Nombreux poètes, peintres surréalistes, écrivains, musiciens : Dali, Magritte, Chirico, Breton, Edgar Allan Poe, La sonate du diable de Tartini

Dans la bible, Dieu parle souvent aux rois et prophètes dans leurs rêves, de nombreux éléments du Coran proviennent de rêves également. Leurs rôles est encore plus important dans l’hindouisme et le bouddhisme.

 

4. Les inventions scientifiques grâce à des rêves

Les visions dans les songes ont permis de nombreuses inventions, techniques scientifiques, théories (théorie atomique de Niels Bohr) et à l’origine de plusieurs prix nobel (découverte du PCA en génétique, ou de la transmission chimique de l’influx nerveux). Bien des cas peuvent être expliqués par l’inconscient du rêve, mais parfois on doute que seul l’inconscient puisse résoudre des énigmes avec des explications inconnues jusqu’alors.

 

5. Que faire de ses songes ?

Les songes peuvent nous aider dans tous les domaines : son métier, ses recherches, ses questions embarrassantes des plus insignifiantes au plus essentielles, la guérison, se connaître soi, connaître les autres, son évolution spirituelle grâce aux rencontres avec son maître intérieur (chacun son image bénéfique), rencontre avec la conscience-énergie universelle pour atteindre l’état transpersonnel. Il consiste à se mettre au service de cet immense réservoir d’amour qui a produit et dirige le monde. La pratique de la méditation les favorise. Le songe est la voie royale vers le transpersonnel.

Anne-Laure Paccoud


Il y a quelques mois j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 3 « Le rêve créatif » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 4 « Yoga Tibétain du Rêve ou Yoga du rêve« 

Photo : Magic Gateway – Jerry 8448

 

Rêve lucide

Rêve lucide

Partie 2 « Rêve lucide ou La lucidité onirique » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 1 « De l’interprétation des rêves au transpersonnel«  .


Partie II. La lucidité onirique

Le rêve lucide est un rêve au cours duquel le rêveur sait qu’il rêve, dans lequel il est « conscient » de rêver, alors que dans notre vocabulaire habituel nous associons état physiologique et type de conscience (éveil = conscience et sommeil = inconscience). Certaines théories ne reconnaissent pas ce phénomène, ou l’estime dangereux ou inutile.

De quelle nature est cette conscience de veille dans le rêve ?

 

1. Conscience claire et rêve

On oppose souvent la veille = « conscience claire » au rêve = « conscience floue »

Il a été prouvé que :

  1. La plupart des rêves lucides ont lieu durant la phase de sommeil paradoxal (le dormeur est coupé physiquement du monde qui l’entoure)
  2. La conscience claire peut se manifester au cours du rêve.

 

2. Conscience onirique et lucidité onirique

La conscience de veille et la conscience onirique ont chacune une façon de percevoir et comprendre leur environnement. La certitude de la conscience de veille est fournie par les sens alors que c’est plus difficile pour l’autre. Il faut hiérarchiser plutôt que séparer les 2 consciences selon 2 critères de classement :

  1. Liberté d’action du « moi-je » : le champ d’action du « moi-je » de la conscience onirique est plus vaste que celui du « moi-je » de la conscience de veille
  2. Sentiment de permanence : la conscience de veille englobe la conscience onirique en la reconnaissant pour une partie d’elle-même et en intégrant le souvenir du rêve dans la mémoire de veille

Le rêveur lucide a accès à une mémoire élargie qui comprend les rêves ordinaires + la conscience onirique + la vie éveillée + la conscience de veille. Non seulement il a conscience de vivre un rêve et de conserver le sentiment de son identité mais en plus il garde la conscience et le souvenir de sa vie d’éveil à des degrés divers.

 

Le phénomène de double conscience claire porte aussi bien sur l’environnement du rêve que sur le rêveur en tant que sujet :

  • le sujet n’est que semi-conscient du moi alors qu’il a bien conscience d’être en train de rêver (il prend des décisions dans son rêve qu’il n’aurait pas prise avec toute sa conscience)
  • Le sujet a toute ses capacités de conscience mais n’est pas sure d’être dans la réalité ou dans un rêve (dans ce cas tester l’oniricité de l’environnement pour mettre à contribution l’esprit critique)

 

3. L’éveil de la faculté critique

4 degrés d’éveil de la faculté critique en rêve :

  • au cours du rêve, la faculté critique est en sommeil, et seulement au réveil je réalise
  • au cours du rêve, je manifeste une légère surprise
  • je suis sceptique, je cherche à comprendre sans pour autant y parvenir
  • ma faculté critique est pleinement éveillée « c’est impossible je suis en train de rêver ! »

La faculté critique apparaît plus comme une conséquence de la lucidité que comme sa cause.

Cette faculté négligée par notre culture est en sommeil en nous, car le rêve lucide est facilement adopté par les enfants.

 

Anne-Laure Paccoud

Il y a quelques mois j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 2 « Rêve lucide ou La lucidité onirique » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 3 « Le rêve créatif«  .

De l’interprétation des rêves au transpersonnel

De l’interprétation des rêves au transpersonnel

Partie 1 « De l’interprétation des rêves au transpersonnel » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.


Avant-propos

Le rêve est considéré depuis 1950 par les sciences comme une fonction corporelle au même titre que la vision, l’audition : tout le monde rêve, 4-5 rêves soit 1h par nuit pendant laquelle seuls les yeux sont en action. Le transpersonnel propose de transformer les rêves ordinaires ou cauchemars en songe (rêves de beauté, de puissance, lucidité, créatifs…) par la voie des lamas tibétains, vieille de + de 1000 ans.

 

Partie I. De l’interprétation des rêves au transpersonnel

Les rêves sont des messages codés de notre personnalité

1. La découverte de Freud

Qu’est ce qu’un rêve ? Sur une sensation se greffe un souvenir qui veut dire quelque chose :

  • Sensation : le rêve se déclenche à partir d’une sensation physique, une image pendant l’endormissement ou un phosphène (formes colorées devant l’œil)
  • Matière : contenu de nos jours précédents
  • Sens : le spécialiste aide le rêveur à comprendre

 

Les mécanismes de codage des rêves et leur sens reviennent à Freud en 1890 :

  • Dramatisation : mise en scène de la pensée par l’image
  • Déplacement : pour censurer ce qui est trop clair, on transpose sur quelque chose d’autre
  • Symbolisation : image symbolique (ressemblance de forme, allusion, métaphore, métonymie, expressions…). La métaphore utilise le concret pour signifier l’abstrait et la métonymie utilise la partie pour évoquer le tout.
  • Condensation : chaque image renvoie à plusieurs sens

 

2. L’apport de Jung

Les 3 fonctions du rêve qui élargissent l’interprétation de Freud :

  • Fonction introspective ou compensatoire : auto-régulation psychologique qui permet de rattraper ce qui a été raté ou perdu dans le passé. La compensation remplace le désir chez Freud.
  • Fonction d’expression : le Rêve sous une forme achevée (4 éléments) est le meilleur reflet du bilan intérieur présent = exposition + drame + péripéties + conclusion.
  • Fonction prospective : pour Jung, le rêve prépare et sert quelque chose dans l’avenir alors que Freud se cantonne à la causalité réductive. Une rêve se répétera jusqu’à qu’il soit compris et intégré.

 

Autres caractéristiques jungiennes  basées sur les archétypes (« grandes images », revenant régulièrement dans l’histoire de l’humanité) :

  • La dualité subjectif/objectif : rêver de son père renvoie bien à son père mais aussi à une partie du moi (mon père en moi, moi en tant que père, ma fonction paternelle). Le rêve est un révélateur de nos complexes psychiques : le mal qu’on ne veut pas assumer en nous, le féminin dans l’homme, le masculin dans la femme => « archétypes personnels » prenant la forme de personnages ayant une fonction au sein de notre vie psychique.
  • La technique de l’amplification : le psychanalyste décrit les dimensions historiques, mythologiques et religieuses des « images-forces » pour aider le rêveur dans sa recherche à se brancher sur les grandes forces collectives et accroitre son point de vue non-personnel. Il s’agit de « purifier l’âme de ses souvenirs obsédants pour la remplir de la sagesse universelle des mythes » => « archétypes trans-personnels » (qualités émanant de la cultureet du collectif)

 

3. L’activation des rêves par le rêve éveillé dirigé de Robert Désoille

Méthode active de rêve sans dormir qui sort de la passivité et de l’intellectualité de l’interprétation : 2nd voie royale d’accès direct à l’inconscient après la découverte de Freud !

Au début c’est une histoire que le patient invente et raconte à voix haute ou basse à l’analyste derrière lui, puis peu à peu les images apparaissent toutes seules comme dans un rêve de sommeil. L’image de départ peut être le rêve du sommeil inachevé, fragmentaire ou incomplet.

La prise de sens des images se fait ensuite par association libre.

Les avantages :

  • Le langage des images permet une interprétation plus sûre auprès d’un large public. La méthode est accessible à tous et à chaque séance
  • Il est plus facile d’échapper aux cauchemars répétitifs,
  • Il permet aussi de débloquer l’imagination et la créativité et ainsi faire la jonction avec ces grands rêves collectifs (légendes, fables, mythes), c’est à dire explorer les images archétypales de Jung partagées par l’inconscient collectif.

Le rêve éveillé peut donc mener à des expériences transpersonnelles proches des récits des mystiques (images sublimes de beauté, d’amour, souvent accompagnée d’une lumière blanche) et à une mutation de l’être (métanoïa).

4. L’intégration du rêve dans la Gestalt-thérapie

Tous les éléments du rêve sont des parties du rêveur, pas seulement son personnage.

  • Soit le rêveur va revivre son rêve à la place de chaque élément pour en comprendre l’intention, le sens au centre du groupe aidé ou non d’objets physiques qui représenteront les autres éléments.
  • Soit le groupe entier participe et joue corporellement ce rêve pour que les improvisations puissent faire apparaître des éléments inconscients, jusqu’à engendrer parfois une abréaction (décharge émotionnelle due à l’apparition dans le champ de la conscience d’un affect jusque-là refoulé en raison de son caractère pénible).

 

5. La dimension Transpersonnelle

Toutes ces visions sont complémentaires et compatibles avec la dimension transpersonnelle. Pour transformer sa vie, il est simplement plus important de transformer ses rêves en songes que de rester à la simple interprétation. Il est donc indispensable de mettre de l’ordre dans sa personnalité pour que l’état transpersonnel soit atteint. Le travail de purification de l’être peut être comparée à une opération d’alchimie intérieure (de la préparation, à la dissolution, à la réanimation et à la multiplication). On peut tout aussi bien utiliser les grilles du tarot, du yoga, du soufisme…le tout est de passer des rêves qui n’ont aucun sens ni aucun intérêt à des rêves symboliques puis aux songes par le processus suivant :

  • Se demander si on fuit ou si on affronte puis décider de changer et oser affronter les menaces pour devenir redoutable, admiré, tout puissant
  • Noter le passage des rêves aux songes de plus en plus beau et intense afin d’en générer toujours d’avantage jusqu’à obtenir des rêves prémonitoires
  • Se demander si on prend pour la réalité ce qui n’était qu’un rêve et voir le degré d’évolution de la lucidité jusqu’à devenir un rêveur lucide avec un état de rêve conscient.

Anne-Laure Paccoud


 

Il y a quelques mois j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 1 « De l’interprétation des rêves au transpersonnel » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 2 « Rêve lucide« .

Yoga, Marche vs dépression, sommeil, alcool – La revue NetworQi

Yoga, Marche vs dépression, sommeil, alcool – La revue NetworQi

Au programme : découvrez des pratiques simples contre le stress, et pour mieux dormir, et les bénéfices d’un Quotient émotionnel élevé et d’une vie sans l’alcool.

UN SYMPTÔME, UNE MÉDECINE DOUCE

Vous avez essayé le yoga contre l’insomnie ?

En pratiquant le yoga et la méditation, vous multipliez vos chances d’avoir les 7-8 heures de sommeil recommandées. C’est une asso américaine des professionnels du sommeil qui a observé ce phénomène. Les chercheurs soupçonnent que le yoga peut traiter à la fois les aspects physiques et psychologiques des troubles du sommeil (voir l’article).

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Et si vous voulez tester chez vous, l’article donne même 5 exercices de yoga à faire chez vous. C’est en anglais mais il y a des photos pour aider. Rien ne remplace un bon cours de yoga complet et une pratique de méditation si vous voulez mon avis. D’autant plus qu’on trouve de plus en plus de cours en bas de soi et même sur son lieu de travail. Pas d’excuse pour bien dormir, and start yoga !


PRÉVENTION PAR LA MEDECINE DOUCE

Comment la marche peut prévenir la dépression et l’anxiété ?

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Les citadins ont malheureusement plus de chance de connaître une dépression, l’anxiété, ou des désordres mentaux. Il existe en effet un lien entre temps passé dans la nature et le niveau de cortisol, l’hormone du stress.

Gregory Bratman, étudiant à l’Université de Stanford l’a démontré. Son étude consistait à trouver des volontaires pour marcher à travers les espaces verts du campus de Stanford et d’autres qui devaient marcher près d’une autoroute. Il a analysé l’activité et le débit sanguin dans cette zone cortex préfrontal du cerveau avant et après les 90 minutes de marche et les résultats ont montré une nette différence :

  • Les volontaires qui marchaient près de l’autoroute avaient à peu près la même quantité de sang qui coule jusqu’au cortex préfrontal, siège de l’inquiétude.
  • Le cortex préfrontal, de ceux qui marchaient au milieu des arbres avait une activité neuronale réduite. Autrement dit, ils étaient plus heureux et moins en proie à l’inquiétude et la négativité.

L’étude complète en anglais est ici.

Ces résultats suggèrent que les espaces naturels accessibles peuvent être vitales pour la santé mentale dans notre monde en pleine urbanisation. Si vous n’avez pas ça en bas de chez vous, pensez au week-end à la campagne, pas besoin d’un gros budget pour les ballades en forêt ! Si vous avez plus de temps, vous trouverez aussi de plus en plus facilement des stages qui proposent de méditer en marchant dans des cadres d’exception comme au Maroc ou en France, une solution pour se libérer vraiment du stress en vacances !


PSYCHO

Le QE plus performant que le QI et oui !

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L’intelligence émotionnelle vient en combinant la tête et le cœur et permet de résoudre les problèmes avec plus de succès qu’avec le QI seul. Ces qualités de gestion de soi ont un rendement efficace car vous êtes alors capable d’être purement rationnel dans les moments où vous en avez le plus besoin.

Les personnes ayant un fort QE ont de l’empathie et des compétences sociales impressionnantes qui sont très appréciées dans les positions de leader car ils vont pousser les gens au sommet de tout ce qu’ils essaient de poursuivre.

Un bon équilibre entre QE et QI permet d’exceller dans sa vie professionnelle, mais aussi dans tous les domaines de la vie. Vous pouvez être certains qu’Einstein n’avait pas seulement un QI énorme mais également un QE au moins aussi fort !


STATS / SCIENCE

Le nombre de Yogis a doublé en 10 ans aux Etats-Unis

Le NHIS, le centre d’étude de la santé aux États-Unis a annoncé que le nombre de pratiquants de yoga avait doublé en 10 ans. Il est passé de 5,1% en 2002, à 9,5% en 2012, soit 21 millions d’american yogis ! 4 ans plus tard en 2016, je suis sure que la courbe est exponentielle et qu’ils sont pas loin déjà des 15%. C’est assez dingue et on peut s’en réjouir parce que chez nous ça vient aussi.

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UN CONSEIL

Arrêtes de boire !

bouchonsC’était ta résolution en début d’année mais c’est déjà du passé ? Il est jamais trop tard pour arrêter ! Je suis tombée sur un témoignage sur Internet d’un type qui disait “j’ai arrêté de boire et je n’ai jamais été plus heureux” et comme je suis bien d’accord avec cette affirmation, j’ai regardé de plus près. Ce n’est pas un alcoolique, juste un mec comme vous et moi, qui boit 1 ou 2 verres en sortant du taf, qui en boit 5 ou 6 en soirée le week-end, rien d’affolant et pourtant arrêter de boire a fait toute la différence. Voilà les avantages qu’il note :

  1. On apprend à se connaître, à se socialiser en étant nous-mêmes avec nos amis et notre famille sans la béquille de l’alcool.
  2. Les gens ne comprennent pas à quel point c’est malsain d’être saoul ! En plus de s’intoxiquer, on est maladroit et idiot.
  3. C’est beaucoup plus facile de perdre du poids lorsqu’on est sobre.
  4. Tous nos sens sont pleinement actifs.
  5. Quand on boit on prend parfois des décisions stupides qu’on regrette. Eh bien c’est fini !
  6. Il ne perd plus 1 journée avec une gueule de bois.

Quelques raisons qui donne envie d’arrêter, pas vrai !? Lui Il a arrêté complètement mais pour vous rassurer j’ai aussi trouvé quelques raisons pour continuer de consommer tout en prenant soin de sa santé dans cette démonstration en image. Ouf on est sauvé !


TEST

On a tous besoin d’un psy, mais combien d’année vous faudra-t-il pour vous n rendre compte ?  Faites le test et trouvez la psychothérapie qui vous conviendrait le mieux !

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CITATION

De Alexandre Jollien

Grandir n’est pas s’enrichir de quelque chose de nouveau, mais découvrir ce qu’on a déjà à l’intérieur de nous .

Anne-Laure Paccoud

Qu’est ce que le transpersonnel ?

Qu’est ce que le transpersonnel ?

Il y a quelques mois j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la première de ces synthèses « Qu’est ce que le transpersonnel ? », qui introduit et définit comme son titre l’indique le transpersonnel.


Définition

Le Transpersonnel, c’est le dépassement de la personne, de ce qui est considéré chez l’individu comme personnel, égoïste, et conditionné par l’homme, pour donner une place dominante au soi Universel. Il s’agit de passer de l’égo au Soi, à la spiritualité, à la rencontre du sacré ou du divin. C’est un terme récent (1930) qui définit une réalité partagée par des spiritualités anciennes telles que le chamanisme, les védas de l’Inde, le taoïsme, le bouddhisme et le soufisme. Il est donc une voie d’accès directe à la spiritualité, à la foi en un idéal, aux forces supérieures, au divin et au sacré. On préfère néanmoins parler de contact avec l’absolu que de présence divine.

Le transpersonnel n’est pas éclectique, ou syncrétique ou apparenté au mouvement holiste, new age, développement personnel…

Le cœur du transpersonnel correspond à la psychologie et l’expérience des mystiques, les éclaireurs des religions, ceux qui réalisent pleinement ce que les religions ne font que parler. Cela correspond à des expériences spirituelles de l’ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun.

Des expériences transpersonnelles (pics de conscience) sauvages de par leur manque de préparation sont très différentes de l’état transpersonnel obtenu par les mystiques ou le travail continu dans une voie spirituelle. Ces expériences ne font que flatter l’égo.

Le mouvement transpersonnel réalise l’étude scientifique des états non-ordinaires de conscience. Ces études commencent sur des hippies et les beatniks sous l’effet des drogues :

  • Conscience = esprit éveillé et attentif
  • Conscience – = sommeil, ivresse, subconscient et inconscient
  • Conscience + = « surconscience », états non ordinaires et expansion de conscience.

Les psychothérapies humanistes et transpersonnelles des années 60 ont permis d’accéder à une dimension intérieure sacrée grâce au voyage intérieur jusqu’au fond de soi-même, à l’exploration de la méditation et des expériences de conscience et d’éveil. Elles ont permis :

  • d’échapper au conditionnement de sa naissance, de son enfance et de son éducation (le transpersonnel distingue l’enfance d’en-haut, relié aux sources, de l’enfance d’en-bas, prisonnier de ses complexes),
  • d’échapper à ses liens (névroses, phobies, obsessions, mal-être) et se libérer,
  • et de reconstruire sa personnalité et sa vie sur des bases nouvelles

Dans une thérapie transpersonnelle, le travail de découverte de sa vérité cachée et refoulée, exige une volonté forte pour avoir le courage de changer les causes des effets désagréables, reconnaître ses anciens comportements erronés. Il ne faut pas s’attendre à ce que le thérapeute opère miraculeusement et instantanément.

 

Histoire

C’est en 1947 qu’Emmanuel Mounier et le mouvement personnaliste introduit le transpersonnel. Il connaît un succès universel dans les années 70 avec les études des états modifiés de conscience. Le terme transpersonnel a été choisi en 69 par Abraham Maslow un des pères fondateurs. Mondialement connu pour sa pyramide des besoins à 5 niveaux, il découvre plus tard, grâce à l’étude des pics de conscience, un 6ème niveau au dessus de la réalisation, le dépassement de soi vers la transcendance qu’il nomme « transpersonnel ». Ce besoin ou plutôt le méta-besoin d’une vie au service des autres, le besoin de vérité de beauté ou de transcendance devient la base de cette nouvelle psychothérapie « la psychologie transpersonnelle ». Il s’agit de dépasser l’égoïste réalisation de soi pour une vie signifiante au service des autres, au service des valeurs. Pour Maslow, la 1ère psychologie était celle du comportement, la 2nd la psychanalyse, la 3ème la psychologie humaniste et la quatrième transpersonnelle. Le mouvement regroupe d’abord des psychologues puis s’élargit à d’autres domaines comme la sociologie, l’économie, l’anthropologie, l’éducation…bénéficiant de pères fondateurs éminents, le transpersonnel intègre le programme de nombreuses universités aux Etat-Unis.

 

Lien avec les Sciences

Au 19eme siècle, la science a muté vers le mécanisme et le matérialisme, une précaution méthodologique dans l’expérimentation scientifique pour en finir avec les explications théologiques ou finalistes. Mais il est peu à peu devenu une croyance, une philosophie absurde niant le rôle de l’esprit, vidant de toute finalité et de tout sens la vie sur terre. Les savants l’ont abusivement étendu à tout ce qu’ils ignoraient dans l’univers. Même des psychanalystes comme Freud ont réduit l’homme à la sexualité et l’agressivité.

Ce n’est que depuis quelques dizaines d’années que des scientifiques de pointe dont de nombreux prix nobel ont souhaité se démarquer du dogme du matérialisme et s’affirmer comme spiritualistes. Ils ne séparent plus le croyant du savant, la science de la foi. Les découvertes sur la matière amène la preuve de la dualité onde-matière, de l’énergie et des vibrations dans un univers d’apparence mobile. L’esprit est devenu une composante essentielle dans la mécanique quantique : une conscience–energie dans l’univers avec un lien reconnu avec l’homme, d’où le dialogue récent entre les sciences humaines et les sciences de la matière et de la vie. Le concept d’objet n’est qu’une idéalisation, et c’est ce qu’ont toujours dit les bouddhistes. Notre cerveau est limité pour saisir la réalité de l’univers qui peut difficilement être décrite avec le langage ordinaire. Les théories des catastrophes, du big bang ou la causalité morphogénétique…soutiennent l’idée d’un monde indivisible et auto-cohérent où tout est relié (holisme). Cette prise de conscience amène naturellement l’amour de soi, de la nature et de son prochain plutôt que l’impérialisme et la guerre.

 

Le transpersonnel au XXI° siècle

Une libération et une réforme de l’humanité passera par l’exploration de la conscience et des états supérieurs qui aboutira à une psychanalyse spiritualiste. L’élévation spirituelle provoquera une metanoïa, un changement d’état d’esprit où l’homme s’ouvre à plus grand que lui (au delà de sa raison et de l’intellect) qui permettra d’atteindre le niveau supramental prévu depuis des millénaires et qui évitera l’apocalypse nucléaire. Les nouvelles règles qui devraient s’établir puiseront leur essence dans les spiritualités anciennes et notre civilisation patriarcale basculera sur une civilisation matriarcale qui contribuera à un monde fondé sur la diplomatie et la coopération et non la guerre.

L’exigence d’éthique est de retour dans tous les domaines : la nature, la santé, la finance, la politique. Cette renaissance nous prépare à l’entrée dans l’ère du Verseau. Le transpersonnel est un des pôles de mutation spirituel de l’humanité.

Notre pulsion de réalisation nous entrainerait vers un pole de réalisation qui conduit à la rencontre du sublime et à l’expérience de transformation à plusieurs niveaux :

  • la sublimation : orientation vers et par le sublime
  • la méténoia : découverte de l’âme au delà du mental
  • la valorisation : mise au service désintéressée des valeurs
  • la méthamorphose : passer de l’égo au Soi

 

6 besoins biologiques de la pyramide de Maslow …

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  1. Physiologiques : valeurs vitales et indispensable à la vie : respirer, boire, manger, dormir.
  2. Sécurité : droit à l’intégrité de son corps, protection d’un abri pour dormir et vivre en paix.
  3. Affiliation : besoin de vivre et d’être intégré et reconnu par un groupe (des délinquants aux clubs privés).
  4. Estime : de soi et des autres. Au minimum, c’est le respect qui est requis.
  5. Réalisation de soi : tout être veut s’épanouir dans toutes ses dimensions (du CE pour les ouvriers au développement personnel). Uniquement tourné sur soi, les dérives vont même jusqu’à vouloir acquérir des pouvoirs personnels grâces à des expériences mystiques.
  6. Dépassement : dépassement de soi vers le sacrifice, l’action désintéressée, le dévouement pour quelque chose qui dépasse l’homme, croire en un idéal une transcendance et avoir le sentiment d’être utile et donne son sens à la vie humaine.

 

… et les 5 valeurs de la descente de la pyramide de Descamps :

 On passe à coté de la réalisation suprême et on dégringole marche après marche dés lors qu’on reste égoïste et qu’on refuse le sublime :

  1. Valeurs secondaires : celles de l’avoir et non pas de l’Être. On chute dans l’accumulation sans fin des avoirs, faute d’Etre. La désespérance s’installe car on sent que quelque chose d’essentiel a été perdu.
  2. Valeur de l’oubli : une souffrance à oublier qui se camoufle souvent sous le désir d’en profiter, d’abuser de tous les plaisirs sans reconnaître la dépendance.
  3. Valeur de la solitude et de l’absurde : quand la vie n’a plus de sens, l’individu se sent étranger dans l’étrange, aliéné et fou et se retire du groupe.
  4. Valeurs destructives : êtres dangereux (criminels, assassins, violeurs…) qui ne respectent rien et veulent devenir nuisibles aux autres et à la société.
  5. Valeurs de mort (suicide) : la plus grande agressivité est retournée contre soi car on ne croit plus en rien, sinon stopper la douleur et le désespoir.

 

3 types d’ « expériences » dites transpersonnel :

  • Paranormal ou parapsychologique : elles sont dangereuses car elles ne provoquent pas de transformation profonde au plan éthique, il faut une grande sagesse pour la vivre sans dommage :
    • sorties hors corps (voyage astraux),
    • regressions dans des vies antérieures (obtenue par hypnose, mais attention à ne pas projeter son trauma dans le passé pour déculpabiliser),
    • visions, apparitions, hallucinations, transes, possession, écritures auto, médiums, channels : attention aux maladies neurologiques ou au éclatement de la personnalité qui sont des messages de leur inconscient qu’ils nomment « intuitions, premonitions, guide intérieur ». Ils confondent leurs pulsions avec le maitre intérieur.
    • guérissage (chacun peut déclencher son potentiel de guérison intérieur et soigner ou se soigner).
  • Folie contrôlée de Castaneda : la personne a peur d’être folle et lutte seule contre la folie. Le transpersonnel peut donc les rassurer, les canaliser et leur donner le sentiment d’être protégé. Attention aux expériences d’éveil futiles dont le thérapeute se vante. Les maitres Zen disent « le souvenir d’un éveil n’est plus un éveil, surtout lorsque c’est devenu un vieux récit, sans cesse ressassé. » On ne peut monter dans la spiritualité sans avoir amélioré psychologiquement sa personne. Les sages, les mystiques, les éveillées se cachent et restent discrets.
  • Peu d’effet physique mais profonde transformation psychologique :
    • Déclic à partir d’un événement banal et anodin
    • Ressenti nouveau et extraordinaire qui dure quelques secondes
    • Expériences de joie sans cause ni raison ou d’amour universel
    • Expériences de Mort Imminente (rencontre des êtres de lumières…) ou montée de kundalini

Ces expériences éphémères de ressentis dépassant la conscience ordinaire ne sont pas une fin en soi, le pire serait même d’en faire un expérience ultime car en spiritualité, on peut toujours progresser.

 

Le véritable « état » transpersonnel :

A la différence d’une expérience, un état s’installe définitivement dans la quête vers le meilleur de soi-même et dépasse de façon permanente son ego pour s’unir à l’Absolu non-personnel.

Un être transpersonnel est toujours :

  • Content : car tout est la volonté de Dieu et on ne peut que la vouloir. Avec Dieu dans son cœur, il rayonne et attire les gens avec cette lumière.
  • Modeste et humble : ne parle jamais de lui pour se vanter et se faire admirer mais de ce qu’il y a à faire
  • Dévoué : toujours prêt à rendre service dans la plus grande discrétion, gratuitement pour le bien public ou pour le service des valeurs

Meilleurs exemples d’êtres transpersonnel : Ramana Maharshi, Ma Ananada Moyi, Krishnamurti, Pir Vilayat Inayat Khan, Marie-Magdaleine Davy, Mère Meera, Amma.

 

Conclusion :

Chaque peuple a inventé sa musique et sa religion, mais il n’y a qu’une seule mathématique qui est certes impersonnelle (car les nombres ne sont pas personnels mais les mêmes pour tous) mais plus justement transpersonnelle.

Le Transpersonnel est tout ce qu’il y a au-delà de la personne, mais ce n’est pas un Impersonnel. Justement parce que ce n’est ni personnel ni impersonnel, il a fallut inventer le terme de Transpersonnel.

 

Conclusions personnelles :

Le transpersonnel intègre à la psychologie classique la dimension spirituelle absente dans bien des pyschothérapies centrées uniquement sur la réalisation de soi égoïste. Or la réalisation de soi peut prendre une forme plus grande grâce aux données philosophiques et aux pratiques des grandes traditions. C’est en prenant conscience d’une réalité au delà de sa personne, d’une présence divine que nous pouvons nous épanouir dans une vie qui a du sens pour nous.

Au cours des années 80, le transpersonnel est même devenu un mouvement de pensée auquel se sont ralliés de nombreux chercheurs, y compris dans les sciences dites « exactes ». Ce lien avec les sciences est essentiel pour bénéficier des connaissances les plus pointues en matière de conscience. Les états modifiés de conscience sont à ce titre des outils très puissants pour la connaissance de soi, s’éveiller à sa vérité profonde et commencer une nouvelle vie pour une nouvelle humanité.

 

Anne-Laure PACCOUD

Photo by Jonathan huang

Qu’est ce qu’un psychothérapeute ?

Qu’est ce qu’un psychothérapeute ?

« Voir un psy » ça veut dire quoi ? Voir un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute ?

Hier encore les choses étaient claires :

  • psychiatre = médecin spécialisé en psychiatrie, habilité donc à prescrire des médicaments psychotropes et a accès a la prescription d’examen complémentaires (IRM, prise de sang), d’arrêt de travail…
  • psychologue = il a obtenu un diplôme universitaire de psychologie qui regroupe de nombreux courants notamment : psychologie clinique, cognitive, comportementale…Il peut exercer soit de manière indépendante, dans leur propre cabinet, soit au sein d’institutions…
  • psychanalyste = Il a une formation théorique et clinique, au sein d’une école de psychanalyse pas forcément un diplôme. En revanche, avoir fait soi-même une cure analytique est le prérequis essentiel.
  • psychothérapeute = il a un diplôme non universitaire dans le domaine de la psychothérapie. Donc ça regroupait toutes les professions autre que psychologue et psychiatre ce qui était relativement clair dans l’esprit.

 

D’une logique implacable finalement : psychiatre = psychiatrie, psychologue = psychologie, psychanalyste = psychanalyse et psychothérapeute = psychothérapie

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Mais depuis 2011, la pratique des psychothérapies n’est pas réservée aux seuls psychothérapeutes. Là, vous vous dites, cette phrase ne veut rien dire, n’est-ce pas ?

Cette absurdité est possible depuis 2011 car le titre commun de psychothérapeute est protégé par la loi et réservé dorénavant aux docteurs en médecine, aux personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue et aux psychanalystes. Certains professionnels anciennement installés auraient pu bénéficier de mesures transitoires en passant devant une commission. Le titre est donc protégé mais il n’existe pas de délit d’exercice illégal de la psychothérapie, uniquement un délit d’usage illégal de titre.

Bon, donc touts les autres qui pratiquent des psychothérapies se débrouillent avec les dénominations comme “praticien en psychothérapie” ou “psychopraticien”…du moment qu’ils ne se prévalent pas du titre de psychothérapeute.

Vous voulez savoir maintenant ce qu’est une psychothérapie dans tout ça ?

J’aime bien ce que dit Wikipédia à ce sujet :

Il existe de nombreuses formes de psychothérapies qui s’appuient sur autant de pratiques différentes reposant elles-mêmes sur des approches théoriques diverses et parfois contradictoires. La plupart reposent néanmoins sur l’établissement d’une relation interpersonnelle entre le patient et le thérapeute dans le cadre d’un contrat explicite de soin. Elle se distingue en cela des pratiques d’accompagnement de l’individu sain (coaching, développement personnel) parfois menées dans un cadre spirituel, religieux voire sectaire.

J’en profite pour rebondir avant de terminer sur ce dernier mot. Oui les sectes ont tendance à utiliser le domaine du développement personnel comme masque pour mieux piéger les plus instables d’entre nous mais comprenez bien que le “parfois” et “voire” nous indique un risque, et non une pratique majoritaire.

J’espère que les choses sont plus claires maintenant pour vous !?