La maladie, sens ou non-sens ?

La maladie, sens ou non-sens ?

« La maladie, sens ou non-sens » est la 1ère partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »


La maladie serait une crise, un message pour nous alerter de la négligence de certains de nos besoins fondamentaux.

1. De la psychanalyse au transpersonnel

La psychanalyse ne suffit pas à apporter des réponses aux personnes atteintes de maladies graves. D’une part, la confrontation à la mort soulèvent des questions existentielles et d’autre part, les maladies psychosomatiques introduisent la possibilité d’un sens à la maladie. Bien souvent, on a pu identifier chez les cancéreux des agents stressants antérieurs à la maladie qu’ils ont eu de la peine à gérer et chez les enfants, des rechutes liées à des chocs traumatiques.

2. La maladie signal d’alarme

alarm-959592_640C’est une alarme qui se déclenche quand l’individu a dépassé ses limites d’adaptation à une situation ingérable engendrant du stress (situation de perte : d’un être cher, d’un travail, d’un idéal, d’un lieu, d’un rôle…). N’ayant pas conscience de la frustration, de la tension voire de la dépression provoquée par cette perte, la pensée ne peut pas métaboliser le traumatisme et va se répercuter sur le corps sans faire un travail de deuil. Le blocage des émotions va alors entraver la bonne circulation énergétique.

3. La maladie recherche de solution

Elle est la solution de dernier recours pour s’autoriser à décrocher, se donner la permission de s’occuper de soi, réfléchir, méditer, satisfaire des besoins inavouables, arrêter un travail dangereux…en étant malade, on peut s’acquérir ce droit d’être soi-même que ça plaise ou non à l’entourage. Elle peut même aller jusqu’à donner un sens à sa vie. Si on parvient à s’interroger sur les causes, puis à y remédier pour satisfaire ses besoins, la maladie n’est que transitoire car l’équilibre sera rétabli et le processus évolutif relancé. A l’inverse, la maladie risque fort de s’aggraver.

4. La thérapie psycho-somatique

Le travail thérapeutique consiste à aider le malade à prendre conscience du sens de ce qu’il vit aujourd’hui. Il va devoir entrer en contact avec ses besoins physique, émotionnel et spirituel : comprendre le sens de la vie, de sa vie et de sa mort, conscientiser son appartenance à quelque chose de plus grand que son ego, sa place dans l’univers…pour se libérer de la problématique de la perte et de l’avoir et être plongé dans la problématique de l’être.

Il devra alors :

  • Evaluer son désir inconscient de mourir (chantage affectif inconscient, désespoir, besoin de repos…voire abandon de cette forme de vie). La mort nous effraie aussi parce que la non-lutte, le repos, le nirvana nous attirent (« pulsion de mort comme désir d’être »).
  • Face à l’idée de mort, et soulagé du conflit vie/mort,

-> le malade se prépare alors à sa mort (l’ouverture à une dimension transpersonnelle permet de diminuer la peur de la mort)
-> ou stimule son désir de vivre, d’évoluer, de progresser. Ce désir l’oblige à savoir qui il est et identifier le but de sa vie. Il est possible d’identifier ses aspirations profondes en renouant avec l’enfance.

child-767535_640

  • Il est ensuite facile d’évaluer ce qui lui manque dans sa vie actuelle pour se sentir complet. « Heureusement que j’ai eu un cancer, sinon je n’aurais peut-être pas découvert ce qui pour moi est la vraie vie. »

Pour réduire le clivage psyché-soma, qui a favorisé la maladie, on a recours à plusieurs outils de thérapie intégrative :

  1. La relaxation : l’écoute de soi permet de faire changer l’image du corps. Elle amène à trouver la détente sans effort, dans l’acceptation de ce qui cherche à émerger (sensations, émotions, sentiments, images).
  2. L’imagerie mentale : l’image est une libération d’énergie psychique. On peut même utiliser le pouvoir de la pensée sur le corps en visualisation des images de guérison pour stimuler le système immunitaire et les mécanismes naturels d’auto-guérison. On peut interpréter ses images par exemple pour :

-> Déceler des mécanismes de sabotage, ce qui éclaire le malade sur les bénéfices liés à la situation de maladie et sur les enjeux de la guérison.

-> Prendre conscience de l’image du corps.

-> Evaluer la spiritualité.

Le symbole est porteur de signification et de possibilités de transformation car l’hypothèse établit que la ré-élaboration psychique entraine la réorganisation cellulaire.

  • La décharge émotionnelle : par défense pour ne pas souffrir d’un événement, l’individu a refoulé l’émotion (tristessworried-girl-413690_640e, peur, colère…) et s’est coupé de son potentiel énergétique (libido, amour…). Au lieu d’être mentalisée, l’émotion est passé dans le corps. Il s’agit donc de prendre conscience de cette émotion, de la faire émerger et de la traverser avec les larmes, les cris…

 

  • Le travail sur la voix : trouver sa voix (« chant de l’être », son et tonalité qui entre le plus en résonnance avec nous) revient à trouver sa voie.

En m’occupant de moi, je prends conscience de mon corps cosmique (chaque cellule de notre corps contient la conscience du monde). Dans une thérapie intégrative, le thérapeute s’investit affectivement dans la relation pour éviter de lui faire revivre une situation de perte. Il doit avoir une position juste à tout point de vue. La thérapie de groupe est efficace car le groupe joue un rôle de soutien, permet des échanges émotionnelles et affectifs enrichissants, et rassure les nouveaux sur l’intérêt et l’efficacité d’une dimension transpersonnelle grâce aux témoignages des plus anciens.

Si la feuille qui sèche et tombe à l’autonome avait conscience d’être une partie de l’arbre dont la nature fait naitre et mourir chaque année des feuilles, elle tomberait sans crainte.

Anne-Laure Paccoud


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens » du module 3 « Les psychothérapies transpersonnelles ».

Yoga tibétain du rêve ou « yoga du rêve »

Yoga tibétain du rêve ou « yoga du rêve »

Partie 4 « Yoga tibétain du rêve ou yoga du rêve » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

-> Lire partie 1 « De l’interprétation des rêves au transpersonnel«  , partie 2 « Rêve lucide« , partie 3 « Le rêve créatif« 


Partie IV. Yoga tibétain du rêve ou « yoga du rêve » & Conclusion

C’est en orient qu’on trouve les travaux les plus anciens sur les rêves qui ont servis à Freud.

1. Notre vie quotidienne n’est-elle qu’un rêve ?

L’illusion du rêve s’étend à l’état de veille. Il s’agit de passer du rêve lucide à l’état lucide car la plupart des gens passent leur temps endormis dans l’ignorance. La vie (les noms, les jugements, les émotions et sentiments) formée par nos perceptions (issues des mémoires gravées dans l’esprit qui est un miroir qui reflète les choses) est similaire à un rêve. Un être éveillé, va au delà des concepts mentaux et de la définition verbale car le mot n’est pas la chose (la carte n’est pas le territoire), et a découvert le fantasme de la séparativité (l’illusion de l’existence solide d’un sujet séparé d’un objet et d’une relation entre les deux). Tout comme Dieu, nous devons faire l’expérience de nous contempler à travers chaque sujet et chaque objet. C’est notre raison dêtre et le yoga du rêve permet de le réaliser. Il permet de sortir de la névrose du paradis perdu, source de souffrance pour tous les êtres : attachement, haine, jalousie, orgueil. Si la réalité (mental, plaisir, perception…) est un rêve, plus besoin de traiter sa vie comme un sérieux problème et de s’identifier avec la douleur physiologique, ou la peur.

L’illusion donne naissance à l’égo et à la dualité : nos expériences ordinaires sont réelles pour nous maintenant tout comme les expériences oniriques sont réelles pour le rêveur qui les expérimente. Le rêveur s’illusionne en les prenant pour une réalité ayant une existence indépendante de lui, et nous nous illusionnons en faisant l’expérience d’un monde que nous percevons comme extérieur à nous.

Le yoga du rêve engendre la prise de conscience que le fonctionnement de l’esprit qui produit l’illusion de la relativité sujet-objet dans le rêve est bien le même dans la réalité. Le jeu de projection de notre esprit s’observe donc dans le rêve mais aussi dans la réalité.

La réalité de notre monde extérieur et de notre existence individuelle est analogue à celle vécue lorsque nous rêvons.

 

2. La méthode de yoga du rêve

Elle fait partie d’un ensemble d’enseignements théoriques et pratiques, les 6 yogas de Naropa. La finalité de ce programme de retraite de 3 ans dans un centre tibétain est l’éveil. Un des moyens d’y parvenir est le yoga du rêve.

4 parties sont nécessaires pour comprendre l’état de rêve :

  • la compréhension de la nature de l’état de rêve (3 pratiques différentes) :
    • compréhension par le pouvoir de résolution: tout apprentissage n’est possible qu’avec une solide motivation => il faut accepter absolument toute expérience comme un rêve ET prier et décider de comprendre l’état de rêve au moment du sommeil.
    • compréhension par le pouvoir de la respiration: se coucher sur le coté droit comme les bouddhas et suivre les recommandations de techniques respiratoires d’un maitre
    • compréhension par le pouvoir de la visualisation: pour mieux se rappeler de ses rêves, visualiser un perle rouge dans le chakra de la gorge de la forme féminine du bouddha
  • la transmutation du contenu du rêve : fouler aux pieds ce qui est rêvé puis visualiser un point rouge dans le chakra de la gorge qui permet de voir les royaumes de bouddhas
  • la réalisation de l’état de rêve et du contenu de rêve illusoire : d’abord il faut abandonner toute sensation de peur dans le rêve (transformer tout ce qui effraie) et ensuite il sera possible de visualiser son corps tel qu’il est vu à l’état de rêve pour réaliser qu’il est illusoire comme tous les autres corps.
  • la méditation sur cela qui est l’état de rêve : en concentrant son esprit de non-pensée serein sur les formes et les deités du rêve, elles s’assimilent à l’état d’esprit et alors luit la « Claire lumière », la nature fondamentale de l’esprit dont l’essence est le vide (il s’agit de la lumière perçue au moment de la mort).

 

3. Témoignage de l’expérience de yoga du rêve

Les ressemblances évidentes entre l’état de rêve et l’état de veille : sensations, émotions, pensées et images défilent sans aucun contrôle…

Les « apparentes » différences :

Etat de rêve Etat de veille
Logique Émotionnelle Rationnelle
Objet Absence Présence (énergie densifiée, rêve que nous avons de lui)
Motricité Involontaire Volontaire
Sensation externes Inhibition Fonctionnement normal

Le rêve est la voie royale d’investigation de l’inconscient. Changer se rêves, c’est changer sa vie. Si on a le désir de changer sa vie, il sera plus facile de changer ses rêves. On peut utiliser les rêves et les songes pour changer son niveau de conscience et quitter son identification à son égo pour s’ouvrir à la dimension d’amour du Soi Universel.

 

Conclusion :

Le rêve est universel, gratuit, incontournable et à notre disposition 1h par jour.

Et bien qu’il recèle un potentiel de libération et d’évolution considérable, le rêve est sous exploité et souvent réduit aux interprétations dans le cadre d’une psychothérapie. C’est pourtant un levier idéal pour opérer un travail de transformation en se nettoyant de ses pulsions et en stimulant la manifestion de songes créatifs bénéfiques et utiles pour notre vie pratique et notre évolution spirituelle.

Le rêve est même la voie idéale pour connaître la nature de l’esprit, la claire lumière, l’éveil.

La pratique du yoga du rêve aide à établir le lien entre l’illusion de l’état de rêve avec l’état de veille. C’est en prenant conscience de la réalité du rêve qu’on arrive enfin à considérer la réalité à l’état de veille comme ayant la même essence, la même nature que l’état de rêve.

Anne-Laure Paccoud


Il y a quelques mois j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 4 « Yoga tibétain du rêve ou « yoga du rêve » » du module 2 « La révolution transpersonnelle des rêves », un module qui m’a particulièrement plu et donné envie d’aller plus loin, beaucoup plus loin dans la théorie comme dans la pratique.

Photo : Couverture du livre The tibetan Yogas of dream and Sleep

 

Pourquoi ceux qui méditent ont déjà tout compris – La revue NetworQi

Pourquoi ceux qui méditent ont déjà tout compris – La revue NetworQi

La méditation n’a pas fini de nous étonner, on découvre chaque jour de nouveaux bénéfices de cette pratique millénaire. La méditation sera encore partout et incontournable demain, alors prend une longueur d’avance et saute dans le train…destination la paix intérieure.


 

UN SYMPTÔME, UNE MÉDECINE DOUCE

La méditation comme solution à la dépression

Selon l’OMS, 17% de la population va connaître un épisode dépressif majeur. Femmes, hommes, en occident tout le monde y passe, ça ne rigole pas c’est le moins qu’on puisse dire ! Alors autant savoir d’ores et déjà qu’une solution existe pour sauver tout ce petit monde qui voit la vie en noir sans passer par les médicaments et sans passer sa vie chez le psy. Les psychothérapies même courtes ont montré leur efficacité mais n’évitent pas les rechutes qui arrivent 1 fois sur 2.

On a découvert qu’une des causes de la dépression est la « rumination mentale », se prendre la tête quoi. C’est là que la méditation rentre en jeu, car non seulement cette pratique apprend à se libérer des pensées mais aussi à changer la nature même de nos idées.

Il y a long à dire sur ce sujet passionnant et vous trouverez l’article complet sur le sujet qui décrit la méditation « MBSR » (Mindfullness Based on Stress Reduction). Cette méthode de méditation utilise les techniques bouddhistes de méditation sans parler de spiritualité. Elle a ainsi pu faire l’objet d’études approfondies aux États-Unis et s’inviter dans les institutions laïques.

human-1031060_640


PRÉVENTION PAR LA MÉDECINE DOUCE

Pour perdre du poids mettez-vous au régime méditation

belly-2354_640

Non seulement la méditation chamboule notre façon de voir le monde et notre monde intérieur mais elle peut aussi nous aider à perdre du poids.

Une étude publiée en janvier dans la revue Helyon conclue que la méditation pleine conscience (la fameuse MBSR que les scientifiques aiment tant) peut aider les enfants obèses à perdre du poids en réduisant leurs comportements impulsifs face à la nourriture.

Les chercheurs ont en effet montré que les enfants en surpoids présentent une connexion de la zone du cerveau liée à l’impulsivité beaucoup plus intense que les enfants de poids normal. Or la méditation pourrait corriger ce défaut dans le cerveau et réduire les comportements impulsifs.

Mais attention l’article conclue en précisant bien que la méditation est accessible à tous mais qu’elle exige une réelle motivation pour constater des résultats. Quelque soit le régime pour perdre du poids, cela vous demandera un effort, alors pourquoi ne pas tester la méditation qui peut vous apporter immensément plus que perdre quelques kilos.

On peut même se mettre à la méditation pour des raisons superficielles, tant qu’on met un pied dedans, c’est déjà un grand pas !


PSYCHO

On arrête de bouder et on médite

Le quotidien ne serait-il pas plus beau sans perdre notre temps à râler, à bouder pour rien ?

sunset-1207326_640

La bouderie vient d’une insatisfaction certes, mais plus précisément d’une difficulté à identifier ses émotions, à distinguer, par exemple, la peur de la colère. La pleine conscience développée par la pratique de la méditation, permet d’être plus attentif à ce qui se passe en soi, aide à prendre du recul et à identifier ses émotions. Cela nous permet de les verbaliser et de rétablir la communication avec l’autre, c’est à dire être capable d’exprimer son ressenti sans agressivité.

Pour éviter la bouderie, l’article donne aussi d’autres pistes comme le rire, la gratitude, la joie de vivre.


STATS / SCIENCE

Ce qu’Einstein pense du Bouddhisme

Albert_EinsteinMême le plus grand scientifique de tous les temps nous indique que la méditation c’est le future ! Bon il parle surtout du bouddhisme dont la pratique centrale est la méditation.

Einstein nous dit que  « s’il y a une religion qui pourrait faire face aux besoins scientifiques modernes, elle serait bouddhiste. »

« La religion de l’avenir sera une religion cosmique. Elle doit transcender un Dieu personnel et éviter le dogme et la théologie. Couvrant à la fois le naturel et le spirituel, elle doit être fondée sur un sens religieux découlant de l’expérience de toutes les choses naturelles et spirituelles comme unités remplies de sens. Le bouddhisme répond à cette description. »

Pour les citations exactes en anglais, allez à la source !


UN CONSEIL

Médites avec une intention et pas un but !

meditation-1179493_640

L’objectif traditionnel de la pratique est la libération des souffrances il est utile de savoir cela pour être inspiré pour commencer, mais le bien-être vient d’abandonner cette lutte pour atteindre son objectif. Or quand on débute avec la méditation, on doit certes se montrer prêt à écouter, à apprendre les pratiques suggérées, mais on ne doit pas transformer cet effort en «lutte pour méditer, » ou à l’inverse, interpréter les directives sur le lâcher-prise pour du laisser-aller.

C’est seulement quand nous méditons pour la méditation elle-même, plutôt que d’essayer d’obtenir quelque chose d’elle qu’on trouve les résultats que nous recherchons. Pas facile à capter ça je vous l’accorde, nous allons essayer de comprendre pourquoi.

Lorsqu’on se fixe un objectif, par définition on quitte le moment présent et on créé un écart entre ce que nous vivons aujourd’hui et où nous aimerions arriver. Déjà une, on admet qu’il nous manque quelque chose dans notre vie et cela crée un tension et deux : devinez ce qui se passe quand vous n’arrivez pas à atteindre cet objectif ? alors que vous avez investi en elle (du temps, des cours, de l’argent) ! c’est décevant et agaçant pas vrai ?
Alors qu’avec une intention, il n’y a pas de résultat, elle est ancrée dans le présent. Nous livrer à la pratique de la bienveillance et de la compassion, de la paix et du calme, de la conscience du corps énergétique…ce sont des intentions utiles dans la pratique de la méditation.


EFFET BUZZ

body-143798_640Pas le choix, je me dois d’en parler, car difficile d’échapper à cette nouveauté qui a beaucoup fait parler d’elle récemment : une soit disant méditation organisme, autrement dit une méditation clitoridienne. Ce phénomène vient de Californie et débarque en Europe. Très franchement, j’ai d’abord cru à une blague mais c’est sérieux, enfin du moins pour eux. En fait la reconnexion à soi-même se fait par un massage du clitoris par un étranger.

En général, pour apprendre à méditer, on utilise un support de concentration comme l’observation du souffle pour se libérer des pensées, eux explorent la sensation au niveau du clitoris pour effectuer cette libération du mental et vivre l’extase et la plénitude. Ça nous rappelle quelques pratiques issues du trantra yoga même si ça n’a pas grand chose à voir. C’est par ici, si vous voulez en savoir plus et vous faire une idée par vous-même.


TEST

Il existe de nombreuses techniques de méditation qui aident à découvrir et à rentrer en contact avec son intériorité. Trouvez celle qui vous correspond le plus et faites le test : Quelle méditation pour vous ?

human-730204_640


CITATION

De Yogi Bhajan

yogi bhajan

Anne-Laure Paccoud