Avant je croyais qu’on ne changeait pas, mais ça c’était avant.

Avant je croyais qu’on ne changeait pas, mais ça c’était avant.

J’avais envie de créer une série d’articles sur tout ce qui a pu changé dans ma vie ces 10 dernières années, juste partager un peu de mon histoire, d’où je viens, pourquoi et comment je suis passée d’un mode de fonctionnement à un autre et où j’en suis aujourd’hui (peut-être même où je vais mais qui le sait). L’idée c’est de vous encourager à changer vous aussi vers une version de vous même plus aboutie, votre version à vous évidemment :). Mais je suis sûre qu’on a quelques points communs et que vous vous retrouverez un peu dans mon expérience ; cette part qui se reconnaitra trouvera peut-être la force de bouger les lignes. Vous verrez que je suis ordinaire et que ça n’a rien de compliqué contrairement à cette idée, cette croyance populaire « on ne change pas ».

On ne change pas

Rien ne peut vous empêcher de changer, seul votre mental limitant conditionné par la croyance qu’on ne change jamais. Combien de fois j’ai entendu cette bêtise !! J’y ai moi-même cru comme tout le monde puisqu’on entend cette phrase s’imposer comme une vérité et que seuls les demeurés ou les plus naïfs d’entre nous pourraient encore ignorer. Même Céline Dion nous a cassé les ailes plus que les oreilles avec cette chanson (secrètement moi aussi j’aime bien cette chanson !). Mais bon c’est archi-faux ! On ne change pas les autres, d’accord, chacun s’occupe de ses affaires. Du moment qu’en nous, une volonté d’être différent émerge, ce changement peut avoir lieu presque instantanément, après ça dépend des sujets évidemment.

Pourquoi croit-on ne pas pouvoir changer ?

Le rôle de l’égo, du mental positif et du mental négatif

C’est notre égo qui maintient cette croyance là car lui il a peur de ce qu’il ne connait pas, ce qui pourrait présenter un risque, sortir de sa zone de confort, il n’est pas méchant l’égo, il est juste là pour nous protéger, il croit bien faire. Il a enregistré des scénarios qui ont conduit à la souffrance et il souhaite vous éloigner à tout prix de ces situations. Cet égo là correspond au mental négatif dans le kundalini yoga. Ce mental négatif joue un rôle important, mais limitant. Et l’autre cas de figure, c’est l’égo qui veut changer, il veut progresser, il veut obtenir des résultats et il est prêt à s’engager pour ça et c’est bien mais c’est une manière de renforcer encore plus son égo. Cet égo là correspondrait au mental positif. Je développerai un article pour préciser ces notions de mental négatif et positif, qui sont utiles mais limitant, et je parlerai du mental neutre qui est celui où le yoga nous conduit.

En attendant le plus souvent, on croit que les gens ne changent pas parce qu’on veut que les autres changent et qu’ils correspondent à notre idéal. Nous on se trouve parfait, rien ou si peu à se reprocher, les autres sont responsables si je souffre.

Les autres ne changent pas

Tout le monde change mais personne ne change uniquement pour nos beaux yeux, jamais. Le changement doit prendre sa source au plus profond de nous même, sinon ça ne marche pas. Alors peut-être que nos beaux yeux peuvent déclencher cette envie et ce besoin profond d’évolution mais c’est tout, le reste appartient à l’autre et il n’a pas de compte à vous rendre à vous. Il est tellement difficile de changer nos habitudes que si on en a pas vraiment envie, rien ne se passera.

A ce propos, lorsque quelqu’un se plaint de ne pas réussir à changer quelque chose, demandez lui sincèrement s’il en a vraiment envie, si au fond de lui, il ne trouve pas un certain confort dans ce qu’il vit. Même si cela à l’air de l’extérieur désagréable comme une maladie par exemple. L’égo peut apprécier les soins, le temps de repos, l’attention bienveillante de l’entourage, plus que la guérison. Si vous le mettez face à cette éventualité, il risque fort de mal prendre votre interprétation, il aura surement beaucoup de mal à se l’avouer mais peut-être que ça pourrait le faire réfléchir et le débloquer avec le temps. Cela va avec la croyance que si je souffre, la cause est extérieure à moi : les autres, un enfer !

Les autres sont les causes de ma souffrance

Mais nous sommes bel et bien responsables de notre réalité, malgré tous les contre-exemples qu’on peut trouver sur les pires injustices (crimes sexuelles, maladies graves..). En fait si, ça fait mal, très mal à entendre parfois parce qu’on pense ne pas mériter ça, alors comment ça pourrait être vrai ? Ce n’est pas une question de mériter, la vie n’est pas là pour punir et nous enfoncer mais pour nous apprendre, et la leçon est parfois dure à avaler. Elle est aussi là pour conduire notre humanité vers une consicence plus grande et chacun de nous peut y contribuer avec certains sacrifices parfois. Je reviendrais sur ces notions là dans un autre article pour vous parler mieux du karma. Mais ici ce qui est important à comprendre c’est que c’est pas les autres qu’il faut changer pour être heureux, c’est nous !

Avant je voulais moi aussi changer les autres mais ça c’était avant.

J’ai compris que j’étais la seule à pouvoir agir sur ma réalité, et que tout le reste n’était que mon égo spirituel qui cherchait à convaincre les autres de faire comme moi. Je ne me rendais même pas compte que je pouvais même être blessante parfois. J’ai mis du temps à comprendre que la seule chose que je pouvais faire était de donner aux autres l’envie de faire comme moi, donner l’exemple et les laisser libres de le suivre ou pas, C’EST TOUT ! Ça ne veut pas dire que je suis parfaite et que j’ai raison sur tout, j’espère que vous comprenez bien cela.

J’ai une grande amie qui récemment m’a fait ce cadeau là. Elle continuait de fumer, de boire et manger telle la parfaite parisienne, une femme bonne vivante comme on les aime ! Mais cela faisait un moment qu’elle me disait « je t’admire pour ce que tu as réussi à changer » sans pour autant remettre en question son mode de vie. Je devinais son envie de s’y mettre aussi mais je restais discrète en lui confirmant simplement que j’étais en effet très heureuse depuis que j’avais arrêté tout ça mais en aucun cas j’ai essayé de l’encourager à faire comme moi, cette initiative devait venir d’elle. Puis un jour elle m’a appelé, pour me dire qu’elle avait eu un déclic et qu’elle avait eu vraiment envie de faire attention à elle et à sa santé. Elle m’a confié qu’elle ne s’était jamais sentie aussi bien dans son corps et que c’était moi qui l’avait inspiré. Wuahhhhh, j’ai ressenti une très très grande joie pour elle bien évidemment mais aussi pour moi. J’étais si fière, vous pouvez pas savoir, c’était l’illustration parfaite de ce que j’avais compris dans un de mes stages de Yoga du Coeur dont le thème était l’égo spirituel. Un grand sujet que je pourrais également creuser dans un autre article. Chaque chose en son temps.

Ce que j’ai changé dans ma vie

Aujourd’hui je peux écrire sur un tas de sujets où j’ai véritablement changé ou en grande partie changé. Parmi eux :

  • Avant je débattais, je parlais tout le temps mais ça c’était avant.
  • Avant je buvais et je fumais souvent mais ça c’était avant.
  • Avant je sortais tout le temps, j’avais 15 millions d’amis mais ça c’était avant.
  • Avant je mangeais de la viande tous les jours sans même m’en rendre compte, mais ça c’était avant.
  • Avant j’ai même porté de la fourrure (shame on me), mais ça c’était avant.
  • Avant je courais après le temps, mais ça c’était avant.
  • Avant je jugeais durement ma vie, le monde, les proches, les gens, mais ça c’était avant.
  • Avant je mangeais et je consommais sans regarder mais ça c’était avant.
  • Avant je cherchais ma mission, ce que j’étais venue faire sur terre, mais ça c’était avant.
  • Avant je voulais changer le monde mais ça c’était avant.
  • Avant je faisais la gueule dans le métro, mais ça c’était avant.
  • Avant je ne souhaitais pas particulièrement avoir un enfant mais ça c’était avant.
  • Avant je me maquillais mais ça c’était avant.
  • Avant je m’épilais mais ça…non je suis pas prête de m’arrêter 🙂 !!

Et après tous ces changements, et ben il y a encore du boulot figurez-vous 🙂 ! J’espère qu’un jour je pourrais dire :

  • Avant je mangeais du sucre beaucoup plus que de raison mais ça c’était avant.
  • Avant ma parole n’étais pas impeccable mais ça c’était avant.
  • Avant avant…j’en passe et des meilleurs ! J’écrirai au fur et à mesure de toute façon, tout est en mouvement…

Alors maintenant ce qui serait sympa, ce serait de me dire dans vos commentaires les sujets qui vous intéresse le plus de sorte à ce que je commence par ceux là et aussi que je ne fasse pas ça pour rien. Si vous voulez en savoir plus, dites le moi !!

Ishnaan : mon secret pour la santé 365 jours de l’année !

Ishnaan : mon secret pour la santé 365 jours de l’année !

Sat nam les yogis ! J’avais commencé à écrire cet article pour vous souhaiter une bonne année 2017 ! Je le reprends car on souhaite souvent à cette occasion « la santé », car sans elle, tout devient beaucoup plus compliqué, pas impossible et pas moins merveilleux mais plus compliqué. Ceux qui sont touchés par une maladie grave ont cette chance que les autres n’ont pas : ils prennent généralement conscience qu’il est temps de s’occuper d’eux. Et quand on a qu’un rhume, une gastro, même une grippe, rien de méchant, rien de bien grave, c’est comme tout le monde, alors on continue sans se poser les bonnes questions, pas vrai ?! Oui on est tous pareil, pas besoin de le nier. Maintenant imaginez que vous avez une gastro ou de la fièvre 365 jours de l’année ! Ce serait un cauchemar !!! Pour moi toutes ces maladies graves ou dit-on bénignes sont un enfer pour le corps et pour l’esprit. Un enfer oui mais aussi un paradis car la maladie a un très grand mérite : celui nous faire prendre conscience de prendre soin de nous, celui de nous écouter, celui de nous remettre en question, c’est donc un tremplin inestimable pour changer en soi ce qui a conduit à cette maladie. J’en reparlerai dans un prochain article, promis. Et maintenant revenons à cet enfer, cette torture pour le corps, ce temps perdu en arrêt maladie à se tordre dans son lit. Et franchement je ne sais pas si ma perception change, mais j’ai constaté qu’énormément de gens autour de moi sont tombé malades l’hiver dernier. La pollution est tellement forte à Paris qu’elle n’arrange rien c’est vrai, les ondes wifi ne font que tout empirer, voilà des exemples de facteurs externes qui nous polluent. Les facteurs internes eux, c’est en grande partie ce qu’on mange et ce qu’on prend comme médicament, blablabla vous connaissez le refrain, même en faisant un maximum d’effort pour manger bien, c’est difficile de faire un sans faute, les légumes et les fruits ont perdus toutes les vitamines qu’ils avaient autrefois, même le bio, même ce que vous voulez, les terres se sont appauvries c’est comme ça. Ceux qui ont un bout de jardin à eux bien loin de grandes cultures sont peu nombreux. Les autres, il faut accepter qu’on s’intoxique en mangeant, plus ou moins fortement. Et en ce domaine, on peut vraiment limiter les dégâts, beaucoup de revues en parlent, je vous encourage à vous informer et ce n’est toujours pas l’objet de cet article ! Vous vous demandez si je vais accoucher un jour de ce que j’ai à vous révéler ?!

En parfaite santé toute l’année ?

Oui j’y vais : je vais vous parler de mon expérience, whatelse, je ne suis pas une encyclopédie ! Et mon expérience observe quelque chose d’extraordinaire : depuis que le Kundalini Yoga est entré dans ma vie et dans mon quotidien, je ne suis pas tombée malade une seule fois. Pas plus que le nez bouché quelques jours, la gorge qui picote tout au plus…rien, la santé chaque jour que Dieu fait ! N’est-ce pas merveilleux ? J’ai beaucoup de chance, j’ai beaucoup de gratitude pour cela. Il y a de nombreux facteurs pour l’expliquer c’est vrai. Je ne me suis jamais sentie aussi en phase avec l’univers dans lequel je vis, alors qu’avant j’avais l’impression de nager à contre courant, de ne pas aimer ce que la vie avait à m’offrir : j’étais en colère de vivre dans un monde peuplés d’hommes bêtes et méchants. Il m’a fallu 15 ans de lectures, stages, thérapies pour commencer à me sentir en paix. Alors oui ça joue énormément. Il y a le yoga que je pratique chaque jour et qui entretient la machine et nourrit l’esprit, le fait que je sois devenue végétarienne complètement aussi et que je mange sans pesticide le plus souvent.

L’histoire d’une douche purifiante

Mais il y a 1 chose en particulier que j’aimerais évoquer, car depuis que j’ai introduit cette pratique dans ma vie, je sens, je le sens au fond de moi, dans ma chair, à tous points de vue. Je sens que chaque matin, lorsque je pratique Ischnaan, la douche froide, mon corps me remercie de lui faire autant de bien. Lorsque je sors de la douche, j’ai cette sensation d’avoir lavé mon corps à l’extérieur mais surtout de l’intérieur, la sensation unique de recevoir un millier de bisous partout pour le cadeau que je viens de lui faire. Un cadeau qui me coute pas grand chose, pas besoin d’une thalasso ou d’un spa pour ça. Ok ça coute rien au porte monnaie mais une chose est sûre ça va vous demander un peu voire beaucoup de courage pour oser essayer ! Moi je me trouvais en formation lorsqu’on nous a expliqué que ça faisait partie de la pratique de Kundalini Yoga, j’ai du m’y mettre mais je vous cache pas que j’ai fait la grimace en imaginant que je devais me mettre sous de l’eau gelée à 4h du matin !! Bien sur j’ai joué le jeu, j’ai écouté les conseils et j’ai testé. Je ne saurai pas dire ce qui m’a convaincu, à quel moment j’ai eu le déclic et compris à quel point cela me faisait du bien, en tout cas à l’époque j’ai trouvé en effet qu’il n’avait rien de mieux pour se réveiller si tôt le matin ! Depuis cela a changé, car je suis tombée enceinte. J’ai du abandonner ma sadhana avant le lever du soleil pour dormir d’avantage mais pour rien au monde je n’aurais supprimé ma douche froide ! Et non je ne suis pas cinglée, vous allez comprendre pourquoi.

Ischnaan, un concentré d’hydrothérapie

Peut-être avez-vous déjà entendu parlé d’hydrothérapie, la thérapie par l’eau ? Grâce aux jets d’eau froide on pourrait changer intégralement en 60 minutes les 60% d’eau qui constitue notre corps. Au fait Ischnaan ne signifie pas douche froide mais c’est le mot qui correspond à l’état dans lequel le corps s e trouve lorsqu’il atteint une température agréable alors que l’eau qui coule sur la peau est glacée. Bizarre n’est-ce pas ? La sensation de froid s’en va pour laisser place à cet état de grâce qu’est « ischnaan ».

Comment ça marche ?

Au contact de l’eau froide sur la peau, les capillaires vont s’ouvrir, ce sont les petits vaisseaux sanguins qui ne sont pas souvent irrigués. Et bien là ils vont l’être et ils vont ramener de la chaleur dans le corps. Et ce n’est pas tout. Une fois qu’ils se referment, le sang retourne aux organes et chassent et remplacent la réserve de sang qui s’y trouve. Lorsque cela se produit, les glandes endocrinales changent leurs sécrétions, votre système glandulaire est en quelque sorte renouvelé. Il n’y a pas un cours de Kundalini Yoga sans que je parle d’une ou plusieurs glandes (l’hypothalamus, la glande pinéale, l’hypophyse, la glande thyroïde, le thymus, les glandes surrénales…). Le rôle de ces glandes est majeur comme je vais bientôt le rappeler dans un prochain article, un de plus ! J’ai du boulot). Voilà, c’est aussi dingue que ça : si vous laissez l’eau couler de votre cou sur tout le corps et vos mains, vous changerez complètement toutes vos cellules. Si vous laissez l’eau frapper votre poitrine et descendre jusqu’à vos organes génitaux, vous modifiez totalement la chimie du sang. Le sang qui circule récupère les toxines et les déchets là où avant ils stagnaient, c’est un processus de purification.

Comment pratiquer Ischnaan ?

Préparez vous

Alors voici ce que je fais et que je recommande pour une douche avant une pratique de yoga ou non. Prenez d’abord une douche chaude pour vous laver et vous sentir bien. Pas question de prendre une douche froide si vous êtes déjà gelé. L’idéal c’est de se laver à l’eau chaude et ensuite de se rincer à l’eau froide. Quand je tourne le robinet au maximum sur froid, et que je vois l’eau froide jaillir, je souris et je me dis intérieurement : « maintenant c’est la douche sacrée et miraculeuse ! » ça m’aide à passer à l’acte car si vous voyez ça comme une punition, vous le vivrez comme tel et ça va pas être marrant. Essayez plutôt de visualiser une cascade magique qui vous régénérer, ou repensez à une baignade et à cette sensation fraiche quand vous plongez tout votre corps dans l’eau, là c’est pareil sans les images, vous pouvez compter sur votre imagination pour vous emmener loin et vous faire vivre ce moment autrement.

Prêt à sauter ?

Enfin prête mentalement, je commence toujours par les pieds et les mains, en frottant mes bras avec mes mains puis j’avance la poitrine quand je me sens prête toujours en me frottant vigoureusement avec mes mains, histoire de ne pas être passive et subir le froid, mais très vite le laisse tomber mes bras et je présente mon cou et laisser couler l’eau un moment. Et devinez ce que je fais à ce moment ? un truc de yogis bien sur ! Je respire profondément, j’aide mon corps à se détendre avec des grandes respirations la tête basculée en arrière pour offrir mon cou à cette eau purificatrice. Ensuite je recentre ensuite sur la poitrine un certain temps pas question d’oublier le chakra du coeur, puis je passe sur les 2 épaules et je me tourne. C’est parti pour l’arrière du corps : je commence par les fessiers et l’arrière des jambes et à nouveau, je prends mon élan pour remonter le long de la colonne et laisser l’eau couler de la nuque jusqu’en bas, les bras détendus le long du corps. Un bonheur…qui dure jusqu’à ce que vous ne sentiez plus la sensation de froid.

Sortie de bain

Ensuite sautez dans un peignoir ou une grosse serviette de bain et mettez rapidement des vêtements chauds et dégustez ce moment unique où votre corps vous remercie par mille baisers !

Derniers conseils

  • Faites votre expérience, vous êtes uniques ! Trouvez vos visualisations qui vous encourageront à vous mettre sous l’eau froide.
  • Il est beaucoup plus difficile de pratiquer assis dans un baignoire avec le pommeau de douche dans la main car vous ne pourrez pas vous frotter le corps comme il faut.
  • Si un matin j’ai moins envie de passer de l’eau chaude à l’eau froide, je me rappelle que c’est ma cure naurelle, que grâce à elle je suis en forme toute l’année, alors je n’ai plus une seconde pour hésiter !

Si vous voulez en savoir plus et lire par vous-même les explications de Yogi Bhajan sur Ischnaan, cliquez ici. Et si vous avez des questions, des remarques, posez-les au prochain cours ou mieux pour en faire profiter tout le monde, en commentaires sur cette page. Merci !

La métaphysique du transpersonnel

La métaphysique du transpersonnel

« La métaphysique du transpersonnel » est la 8ème et dernière partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« , la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel« , la partie 6 « Le dépassement transpersonnel« , la partie 7 « Les psychothérapies transpersonnelles« 


1. L’objections freudienne

Pour Freud, le nourrisson ne différencie pas son MOI du monde extérieur puis il construit son moi, qui n’est qu’un résidu des notions d’illimité et d’union avec le grand tout. Pour lui, les mystiques confondent le concept d’infini avec le souvenir du sentiment océanique (du vécu utérin pour certains), ou un rappel hallucinatoire de la tétée autrement dit des régressions à des périodes très précises de l’enfance. Les mystiques construisent des mythes et des idéaux pour surmonter l’angoisse de la mort.

Mais face à la transformation du vécu sur la mort avec les expériences de mort imminente ou NDE, leurs arguments sont pauvres. Freud avoue même que la mystique lui est aussi fermée que la musique. Mais sa phobie musicale ne condamne pas pour autant la beauté et la vérité de l’univers musical, sinon on en resterait au stade de l’aveugle qui nie l’existence des couleurs. Par ailleurs les délires mystiques ne devraient pas décrédibiliser pour autant la mystique. C’est pas parce que des fous se prennent pour Einstein ou Léonard de Vinci que ces personnages n’ont pas existé ! Ceci est évidemment valables dans tous les domaines (scientifiques, politiques, religieux, artistiques).

Donc le postulat de Freud n’est pas faux mais simplement réducteur, car l’impact du vécu utérin conduirait alors à 2 types de régression, soit en état mystique soit en état psychotique. Il s’agirait donc pour tous de retrouver la toute première expérience originelle de l’Etre.

 

2. L’origine de la vie

Contrairement à Grof, Leboyer (qui a influencé le rebirth) considère que le vécu utérin est idyllique et la naissance traumatique (qui provoque les détresses néo-natales).

Le transpersonnel donne alors plutôt une vision d’ensemble réunissant les visions idylliques et traumatiques. 4 cas de figure sont possibles dans la rencontre entre la mère et l’enfant. Ce sont des corps communicants (1 fois assimilé, 1 minute plus tard dans le corps de l’enfant), des esprits communicants (l’enfant hériterait de l’inconscient de sa mère dans leur phase commune de rêves à partir du 7ème mois).

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1. la grossesse est tellement agréable que l’accouchement se fait après le terme (surtout le cas de garçon)

2. la mère cherche inconsciemment à avorter (maladie, imprudence…), enfant non désiré. C’est le malaise pour l’enfant et la guerre est déclarée.

3. C’est l’enfant qui empoisonne la mère (du masque de grossesse au kyste mortel). L’enfant veut sortir de sa prison. Tendance à la claustrophobie et à la fugue.

4. Lutte constante entre les 2, c’est le cas des prématurés, tous les 2 veulent en finir.

De ces 4 cas de la vie utérine vont découler sur l’amour ou la haine dans les étapes suivantes jusqu’à la délivrance :

  • les contractions : il existe aussi des contractions douces ou celles qui peuvent aussi être vécue comme une aide pour le fœtus qui veut sortir.
  • le passage dans le vagin : souvent mal vécu (cauchemar où on est coincé dans un tunnel, une cheminée) et expérience traumatisante (sortie par le siège, cordon autour du cou, épisiotomie, déchirure). Lors d’une 1ere grossesse, il faut forcer le passage, ensuite c’est beaucoup plus élargi
  • la délivrance : elle est aussi bien positive que négative. A noter que l’accouchement est de moins en moins naturel (les césariennes, les produits chimiques bloquent ou déclenchent le processus en fonction des congés des accoucheurs…). L’enfant manque alors du sens de l’effort et tout lui est du.

L’haptonomie est une pratique qui permet de rentrer en contact avec le foetus de manière tactilo-kinésthésique et d’améliorer le vécu utérin. Le fœtus sait alors qu’il existe un monde extérieur et un autre que la mère. Ces enfants sont plus ouverts, forts et dynamique.

Considérer la réincarnation ouvrent des perspectives plus larges encore. Bien des vies sont la répétition des précédentes. Les complexes et schémas subsistent de vie en vie. Les Allegations de Souvenir des Vies Antérieurs (ASVA) permet alors de confirmer certains problème mais c’est dans cette vie qu’il faut opérer un changement d’orientation.

 

3. Les fantasmes originaires et les fantasmes archaïques

La psychanalyse s’est engagée dans la recherche des fantasmes originaires (noyaux névrotiques autour desquels se cristallisent des images marquantes) :

  • la séduction : explication imaginaire de l’origine de la sexualité. Freud voit l’origine de ce fantasme imaginaire dans la scène réelle d’un viol subi dans l’enfance.
  • la castration : origine de la différence des sexes (tout individu est primitivement pourvu d’un pénis, la femme, vivrait inconsciemment, dans l’angoisse d’avoir été castrée et serait motivée par le désir de récupérer le pénis perdu (qui se traduit dans le conscient par une volonté floue de combler un manque) ; et l’homme dans celle du risque d’être et donc motivé par le désir inconscient de le préserver (désir qui se traduit dans le conscient par une “lutte d’honneur”). Le cannibalisme sont des formes archaïque de la castration.
  • la scène primitive : rapport sexuel entre les parents du sujet, que le sujet apercevrait en l’interprétant comme agression de la mère par le père. Tous les trous peuvent être pris pour un sexe. Lorsque la scène primitive est vécue comme un viol anal bestial, les configuration sado-masochistes sont fréquentes. Dans les cas d’homosexualité la sodomisation peut-être vécue avec l’étron comme pénis anal. La bouche est souvent investie par les filles qui demandent si elles vont tomber enceintes après avoir embrassé sur la bouche.
  • les souvenirs-écrans : roman familiale (fantasmes d’adoption, père imaginaire, jumeau caché, substitution d’enfant)
  • et d’autres fantasmes archaïques : énigme majeure qui permet la remontée la plus profonde vers la source de l’être.

Pour Freud, les fantasmes ne sont pas liés aux pathologies mais sont constitutifs de la personne. Ce qui est pathogène c’est leur fixité. Il alors préférable (grâce au rêve éveillé par exemple) de les voir pour s’en séparer sans pour autant chercher leur manifestation dans la réalité. Idem pour la matrice de Grof, qui conditionnerait chacun dans un type de vie, certaines étapes de l’accouchement sont simplement des fantasmes constitutifs de l’être.

 

4. Le modèle transpersonnel

Il revient au modèle transpersonnel de corriger la distorsion provoquée par la psychanalyse qui a refoulé le sublime et les valeurs pour ne voir l’homme qu’à travers ses bas-fonds. Comme l’a dit Freud lors de sa 31° conférence, les processus thérapeutique ont des rapports avec les pratiques mystiques.

Les différents niveaux des rapports entre conscient et inconscient :

  • l’inconscient : le premier esprit est de niveau inconscient (l’animal, le nourrisson, l’évolution de toutes choses est régit par l’inconscient). Le subconscient est ce qui n’est pas présent à la conscience mais peut le devenir alors que l’inconscient ne peut le devenir qu’avec la psychanalyse. L’inconscient n’est pas tout ce qui refoulé, mais ce qui est refoulé est inconscient. Il y a donc l’inconscient refoulé et l’inconscient primitif (« ground-unconscious ») qui est la partie saine, l’esprit avec lequel nait l’enfant avant qu’il ait commencé à refouler. Il contient l’histoire de la civilisation humaine, les valeurs (liberté, égalité, justice, amour, réalisation, dépassement…). C’est cet inconscient créatif que cherche à contacter l’analyste rêve-éveillé.
  • La conscience : elle n’est pas un état immuable, elle fluctue entre le semi-conscience (au réveil, à l’endormissement, ou en état de fatigue ou d’ivresse…), la conscience ordinaire.
  • Le surconscient : état de conscience élargie de son corps uni à l’ensemble de l’univers, conscience de sa véritable nature (les mystiques nous ont montré ce que pouvait devenir l’homme). La méditation et la transe permettent d’atteindre ces niveaux supérieurs de conscience, qui est un état de conscience sans moi puisqu’il dépasse l’illusion du petit moi. Les drogues simulent cet état au prix de la dépendance et de la destruction.

4 niveaux de conscience :

  • le « ça » : c’est ce qui est refoulé, actif, vital, infantile, alogique, sexuel. Il est composé de noyaux pathologiques et névrotiques mais également de la pulsion de réalisation du à son hérédité psychique qui tend à son plein achèvement. Il correspond à l’état de potentialité dans le nouveau-né, à son « destin ». Ce potentiel de réalisation se manifeste dans les aptitudes artistiques, mathématiques, sportives…le but de toute psychothérapie doit être de retrouver le contact avec cette pulsion saine et créatrice que la psychose a bloqué ou que la névrose à inhibé.
  • Le « Moi » : c’est l’image mentale du corps, il a une fonction de synthèse pour les processus d’apprentissage, d’imagination, de raisonnement. L’illusion d’autonomie, en tant que personne sujet de droit, séparé du reste de l’univers, n’est qu’une vision réductrice et étroite qui nous empêche de voir notre véritable nature.
  • Le « Surmoi » est une sorte d’instance morale (jugement constant au nom du bien et du mal) et judiciaire (punition/récompense), problématique chez les névrosés, car il punit cruellement le moi. Il ne faut pas confondre le surmoi (archaïque et sadique) avec le sens des valeurs et l’étique personnelle, qui engendrent les actions de la civilisation humaine qui nous sortent de la bestialité primitive. Pascal « La vraies Morales se moque de la morale ».
  • Le « Pole de réalisation » : il dirige et aimante les réalisations personnelles. A ne pas confondre avec le « Moi idéal » de Freud forgé sur le modèle du narcissisme infantile qui correspond à l’Ego ou petit moi égoïste, pole de réalisationorgueilleux et colérique. L’idéal du moi proche du surmoi apparaît comme la convergence du narcissisme et des identifications aux éducateurs et aux idéaux collectifs. Or le narcissisme accroit les exigences du moi qui reste dans l’illusion de l’ego dont il ne peut provenir rien de bon, et favorise le refoulement.
    • Le « Pole de réalisation » est dynamique dans le sens où il trouve son origine et sa pulsion dans le potentiel de réalisation et l’innéité des valeurs du « ça ». Il est le résultat d’un conflit entre le petit moi castrateur et complexé et l’état transpersonnel qui mène au sacrifice du moi.
    • Il est topique (se rapporte exactement à la chose dont il s’agit) car il se trouve au somment de l’appareil psychique comme son achèvement et son couronnement qui assure la coordination et l’orientation de l’ensemble. Il n’engendre aucun refoulement car il est plus admiré que redouté. Comme le soleil il peut n’être que temporairement caché par les nuages.
    • Il est économique : il réunit tous les investissements (motivations et efforts) pour les conduire vers le Pole. Il récupère l’énergie du « ça » positif et créatif, des valeurs présentes dans l’esprit originel (des valeurs pour lesquelles on est prêt à donner sa vie)

Le pole de réalisation altruiste se bat avec le moi aux motivations égoïstes. La topique du transpersonnel en psychothérapie étudie et influence ce combat.

 

Pour conclure ce module, je retiendrais personellement que « La mort n’est pas terrifiante au point qu’il faille rester dans une folie de mouvements et de bruits. »

 

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 8« Les psychothérapies transpersonnelles » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Les psychothérapies transpersonnelles

Les psychothérapies transpersonnelles

« Les psychothérapies transpersonnelles » est la 7ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« , la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel« , la partie 6 « Le dépassement transpersonnel« 


La psychologie orientale est en avance sur l’occident en terme de vision du psychisme humain et de la connaissance des différents états de conscience (inconscient, subconscient, conscient, surconscient). En découvrant l’inconscient Freud a permis à l’occident d’accueillir la sagesse orientale et de les intégrer dans les psychothérapies européennes.

 

1. Les précurseurs

  • Jung (1875-1961) : livre des morts des tibétains en 1927 est une référence pour lui. Il se rend compte des limites de la pensée de Freud qui réduit l’homme à ses bas-fonds poussé par sa sexualité et son agressivité. Pour lui l’homme est attiré par sa spiritualité, par ce qu’il y a en lui de plus élevé (sublimation, l’idéal et les valeurs sont le secret des transformations profondes). La perte d’idéal et le refoulement du sublime est pathogène alors que la réconciliation avec le meilleur de soi-même et un processus de croissance intérieur est dynamogène. Nous nous identifions par erreur à l’ego qui masque et cache le Soi véritable. La « psychologie analytique » jungienne est centré sur le dépassement de l’égo et la révélation du Soi.
  • Assagioli (1888-1974) : dans la « psychosynthèse », c’est une synthèse des différents éléments de sa personnalités (rôle de fils, père, profession, loisirs) qui amène le sujet à prendre conscience du Soi transpersonnel en suivant un programme précis de diverses techniques.
  • Frank : La « Logothérapie », thérapie du sens de son existence et celui du monde, est une psychologie des hauteurs par opposition à la psychologie des profondeurs. C’est l’esprit qui vient s’incarner et servir de guide intérieur.
  • Desoille (1890-1966) : psychothérapie par le « rêve éveillé » est proche de la technique du yoga nidra par l’éveil des images intérieur. Elle facilite l’exploration psychanalytique des zones archaïques et l’expérience de sublimation et leur revécu.

De nombreux livres se contentent de comparer les psychothérapies occidentales à la sagesse orientale sans faire le parallèle entre l’action du gourou et celle du (psycho)thérapeute.

 

2. La psychologie d’Abraham Maslow

1er théoricien de la psychologie transpersonnelle, président de l’association américaine de psychologie et fondateur du mouvement transpersonnel aux US (association et journal). La psychologie humaniste, est une transition, une préparation à une psychologie plus haute, transhumaine, transhumaniste, transpersonnel, centrée sur le cosmos plutôt que dans les seuls intérêts humains. C’est l’étude scientifique de ce qui était autrefois non étudié par les scientifiques (philo, art, religion, parapsychologie…). Son analyse hiérarchique des besoins a donné lieu à la fameuse pyramide des besoins (classification en 5 catégories où un besoin apparaît lorsque le précédent est satisfait). Il ajoutera plus tard au dernier besoin « d’accomplissement de Soi par des actes et des réalisations du potentiel de talents et de connaissance », un méta-besoin de « dépassement de Soi ». C’est en se dépassant dans les valeurs (besoin vers la vérité, la beauté, le Bien et l’Amour) qu’on peut se réaliser pleinement. C’est un besoin d’une vie signifiante ayant une valeur et du sens qui pousse au dévouement, à l’altruisme et la générosité. Un sentiment d’unité et de plénitude remplace les peurs.

La pathologie (dépression, névrose OU chute dans l’oubli -> drogue, alcool OU chute dans les valeurs inférieures ->pouvoir, argent, sexe) vient de ne pas satisfaire ce besoin, de ne pas vivre son état naturel. L’humilité, un sentiment de dévalorisation peuvent nous faire fuir les valeurs les plus élevées.

Médecine et éducation doivent être révisée selon 4 critères :

  1. reconnaissance qu’on est responsable de ce qui nous arrive
  2. une plus grande sensibilité envers les autres (empathie, amour…)
  3. conscience du grand mystère de la vie
  4. émerveillement, gratitude et respect de toute forme de vie.

 

3. L’état de paroxysme chez Russel Noyes

Les accidents graves ou les sports extrêmes sont des expériences de mort qui réveillent de puissantes forces de vie et transforment profondément la conscience et la personnalité :

– expérience de séparation (conscience séparée du corps)

– expérience d’hypervigilance (pensées, sens et réflexes surdéveloppées)

– expérience mystique (visions, joie, révélations…)

Ils ont plus d’humilité et de lacher-prise, ils n’ont plus peur de la mort, puisqu’ils ont même traversé la mort pour échapper à la prison de leur 1ère vie et renaitre à nouveau. « Mourez maintenant et renaissez à l’instant » comme le suggèrent les soufis, les chamans, le satori du zazen…

L’affrontement d’une mort symbolique est la clé de toute psychothérapie transpersonnelle.

 

4. La psychothérapies holotropiques de Stanislav Grof

Il va expérimenter des thérapies psycholytiques (traitement par les drogues halucinogènes) jusqu’à ce qu’elles soient interdites en 1973. Les différentes variétés d’expériences de ces voyages psychadéliques :

  • visions fascinantes et colorées
  • regression et exploration de l’inconscient
  • expérience peri-natales
  • expériences trasnpersonnelles : expansions temporelles (jusqu’aux vies antérieures…) et spaciales (unification avec les autres formes de vies, sorties hors corps…), contraction de la conscience organique et cellulaires, et rencontres médiumniques avec des entités surhumaines, de la kundalini, de l’esprit universel.

Il met au point la psychothérapie holotropiques qui utilise des méthodes de remplacement comme l’hyperventilation du rebirth pour obtenir les même résultats sans drogue tout en mettant l’accent sur le peri-natale et les systèmes COEX (système d’expériences condensées : noyaux névrotiques qui correspondent à ce que les psychanalystes nomment « complexes »). Il y a 4 matrices Péri-natales fondamentales (MPF) :

Types de MPF Expériences peri-natales Conséquences
MPF1 : euphorie, d’extase Union avec la mère durant la grossesse Satisfaction de ses pulsions
MPF2 : enfer, désespoir de l’absurde Les contractions sont vécues comme l’emprisonnement dans une pieuvre géante Victime désemparée d’expériences déplaisantes
MPDF3 : sadomaso, sexuel, scato Broyé et étouffé dans le col étroit du vagin Situations sadomasochistes
MPDF4 : naissance et liberté Expulsion et soulagement (1ère inspiration dans l’espace infini et lumineux) Ego, fierté

Les premières expériences négatives (naissance, succion, perte de dent, maladies, sevrage, abus sexuel, humiliation…) s’inscrivent au fer rouge dans le cerveau et prédisposent à reproduire ce type d’expériences. Cependant la matrice de Grof est biaisée dans la mesure où son système est basé sur les fanstasmes de malades mentaux incurables.

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 7 « Les psychothérapies transpersonnelles » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Le dépassement transpersonnel

Le dépassement transpersonnel

« Le dépassement transpersonnel » est la 6ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

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1. L’exigence de la vie intérieure

Notre vie intérieur qu’elle soit négligée ou reconnue, nous conduit un jour ou l’autre à nous poser des questions existentielles et nous souffrons tous de ne pas comprendre, à moins de se brancher sur les forces spirituelle et de savoir que le but de la vie est :

  • de contribuer, dans notre milieu, à la réalisation des Valeurs (du Beau, du Vrai, de la Justice, de l’Amour, du Bonheur, du Bien) ».
  • de manifester le non-manifesté,
  • d’actualiser pleinement nos potentialités.

L’accès à l’expérience mystique divinise l’homme car nous avons tous un héritage divin. Ceux qui végètent sont ceux qui ont oublié leur héritage, les personnes satisfaites sont trop occupées à se contempler pour méditer. Le transpersonnel va répondre aux besoins des insatisfaits comme des exigeants en quête d’absolu.

 

2. Le changement à deux vitesses

Le changement n’est qu’une légère diminution de l’angoisse et du mal-être :

  • si d’une part le patient n’est pas prêt à payer le prix (transformer ses habitudes et réformer sa vie) des avantages qu’il espère.
  • Si le psychanalyste a une attitude de non-interventionniste et passif car le patient est venu chercher son aide.
  • Si le thérapeute n’a pas fait son deuil de la toute-puissance et de tout désir personnel. Il faut faire émerger et reconnaître LE désir de son patient (attention le désir du mal ou le désir immédiat ne sont pas de vrais désirs).

La découverte du vrai moi provoque des changements profonds de personnalités et transforme sa vie : symptômes, maladies ou mauvaises habitudes disparaissent.

 

3. L’expérience mutative

La mutation passe par une désidentification : nos problèmes perdent leur intensité lorsque nous ne nous identifions plus à notre naissance, nos traumatisme, nos manques, nos pertes.

La rencontre avec l’infini révèle notre dimension créative intérieur, notre idéal, notre générosité, le meilleur de nous-même. « Il n’y a rien de mieux pour se sortir de soi que de penser aux autres ». La vision de la lumière blanche est courante dans une cure de rêves éveillés mise au point par Desoille en 1938. En 1968, les témoignages de NDE décrivent aussi cette même lumière dans le livre de Raymond Moody. Ces expériences (décorporation, vision complète de son existence, vision d’un tunnel et d’une lumière, rencontre avec des entités spirituelles, sentiment d’amour infini, de paix, impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux) provoquent chez les personnes un changement radical de vie avec une dimension plus généreuse et altruiste. Elles comprennent le sens de la vie et n’ont plus peur de la mort.

 

4. Des thérapeutes transpersonnels 

La psychothérapie pour purifier l’inconscient est une étape incontournable dans un processus d’évolution spirituel avec un guide qu’elle soit reconnue explicitement comme telle ou non. Pour renoncer à l’égo, il faut se libérer de ses peurs et ses haines refoulées. Le lying est une technique psychanalytique qui s’est diffusé en occident et qui permet de faire remonter les traumatismes refoulées, des périodes de vie oubliée, de la petite enfance, de la naissance et même des vies antérieures. Un maître spirituel nous connaît infiniment mieux qu’un psychanalyste réduit à ses seules interprétations et voit en nous l’être de lumière et d’amour. Il peut faire appel à son intuition pour nous aider à revoir les images refoulées de notre passé.

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 6 « Le dépassement transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Les niveaux du transpersonnel

Les niveaux du transpersonnel

« Les niveaux du transpersonnel » est la 5ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« 


1. Le transpersonnel horizontal

Le transpersonnel horizontal c’est ce qui se passe de personne à personne, du psychothérapeute au patient.

  • L’implication : tant que le thérapeute n’est pas luii-même vrai et authentique, il ne peut rien apporter de bon aux autres
  • Le total détachement : le thérapeute ne doit pas chercher de la reconnaissance et si tel est le cas, il doit rester indifférent.
  • L’ouverture au niveau du cœur : permet au thérapeute d’obtenir de meilleur résultat dans la phase de réparation
  • L’inspiration du thérapeute : cette puissante, merveilleuse et effrayante intuition en état de grâce qui lui permet d’avoir accès à la vérité intérieur cachée du patient. Mais attention à ne pas mélanger avec ses propres complexes inconscients !
  • La méditation comme technique thérapeutique pour découvrir :
    • Son corps (support de toute méditation) : corps centré, esprit centré
    • Le silence : permet la maitrise de la pensée et la découverte de son espace intérieur
    • La communication essentielle : il faut d’abord pouvoir communiquer avec son être profond pour communiquer avec les autres sur un autre plan (plus profond, centré sur ce qui est Un, les identités…non pas les échanges superficiels centrés sur les divergences, les oppositions…)

Les expériences horizontales ne sont que de la parapsychologie (pouvoirs psychique), et « pseudo spirituelles et peuvent même être une entrave à la pleine réalisation du Soi transpersonnel.

 

2. Le transpersonnel vertical

Un dépassement de la personne vers un au-delà de la personne. Il y a 3 modes de thérapies complémentaires et non linéaires qui correspondent aux 3 attitudes face à un problème :

  • la résolution du problème : on cherche l’origine du problème, puis on se délivre des schémas répétitifs, des influences parentales, des traumatismes enfantins…le travail porte sur l’inconscient avec les interdit du surmoi et les pulsions du ça > psychanalyse & psychothérapies analytiques
  • le dépassement du problème : on passe des sensations, émotions, sentiments, aspirations désordonnées et en conflit entre-elles à la découverte de l’être profond, le « soi », qui devient l’élément unificateur des différents aspects de nous-mêmes, un moi fort et solide, une philosophie orientale qui unit les complémentaires. Le problème ne pose alors plus pareillement >> Psychosynthèse, Gestalt, taoïsme
  • le refus du problème : dépasser son ego et le plan psychologique pour réaliser son réveil spirituel (attention : seulement avec un moi solide et harmonieux sinon risque forts d’accidents psychiatriques de dépersonnalisation). Il faut démonter les 3 mécanismes du moi :
    • mettre fin à la conscience de séparation, et échapper à l’illusion d’être à part. Attention les bonnes intentions à ce propos aboutissent souvent à l’hypertrophie du moi « à mon avis, je moi-même, personnellement… »
    • stopper le processus d’appropriation : ma femme, mes enfants, ma voiture, mes patients, mes idées…s’efface avec la découverte de sa véritable nature non-personnelle.
    • atteindre un niveau supérieur de conscience : l’expansion de conscience permet de se délivrer de l’illusion que la conscience se limite à un corps.

 

3. L’ouverture à la dimension sacrée

La psychothérapie transpersonnelle introduit des techniques données par les maitres spirituels d’orient qui éveillent la conscience humaine, ouvrent la vie au sacrée tout en évitant les dangers de la possessions par les esprits dans une transe (ceci permet de déculpabiliser car nous ne sommes que leurs jouets).

L’ouverture à des forces qui dépassent la dimension humaine conduit à la découverte du château intérieur. On réalise la mesquinerie de nos rancoeurs et nos frustrations à la lumière de l’infinie richesse qu’on découvre en nous.

La réalisation spirituelle qui est la plus haute forme de guérison, le but de toute destinée. Quitter la voie de la lumière pour celle de la facilité et passer à coté de sa réalisation est l’expérience la plus douloureuse et traumatisante : on se noie dans l’alcool, le sexe, la drogue, l’argent, le pouvoir ou l’érudition. Il ne reste plus que l’identification dans les biens secondaires.

 

4. Les objections matérialistes au transpersonnel 

  • Ce ne sont que des mots pour ceux qui manquent l’expérience. L’orgasme n’est qu’un mot pour certains et n’aura jamais l’équivalent de l’expérience !
  • La vision réductrice qui ramène l’homme à sa réalité biologique guidée par le hasard relève encore du courant matérialiste dépassé et désavoué maintenant par la science la plus récente qui débouche sur une conscience-énergie de l’univers. On ne peut guérir véritablement sans trouver le sens de sa vie et du monde.
  • Freud ramène la spiritualité au sentiment océanique et au vécu utérin, ce qui n’est pas impossible mais simplement réducteur (il réduit tout au sexe, à l’intérêt et à l’agressivité) car le sacré est ouvert à tous.

 

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».