par alpaccoud | Mar 27, 2016 | Articles de fonds, Mes articles, Mes références, Non classé, Synthèses
« La maladie, sens ou non-sens » est la 1ère partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »
La maladie serait une crise, un message pour nous alerter de la négligence de certains de nos besoins fondamentaux.
1. De la psychanalyse au transpersonnel
La psychanalyse ne suffit pas à apporter des réponses aux personnes atteintes de maladies graves. D’une part, la confrontation à la mort soulèvent des questions existentielles et d’autre part, les maladies psychosomatiques introduisent la possibilité d’un sens à la maladie. Bien souvent, on a pu identifier chez les cancéreux des agents stressants antérieurs à la maladie qu’ils ont eu de la peine à gérer et chez les enfants, des rechutes liées à des chocs traumatiques.
2. La maladie signal d’alarme
C’est une alarme qui se déclenche quand l’individu a dépassé ses limites d’adaptation à une situation ingérable engendrant du stress (situation de perte : d’un être cher, d’un travail, d’un idéal, d’un lieu, d’un rôle…). N’ayant pas conscience de la frustration, de la tension voire de la dépression provoquée par cette perte, la pensée ne peut pas métaboliser le traumatisme et va se répercuter sur le corps sans faire un travail de deuil. Le blocage des émotions va alors entraver la bonne circulation énergétique.
3. La maladie recherche de solution
Elle est la solution de dernier recours pour s’autoriser à décrocher, se donner la permission de s’occuper de soi, réfléchir, méditer, satisfaire des besoins inavouables, arrêter un travail dangereux…en étant malade, on peut s’acquérir ce droit d’être soi-même que ça plaise ou non à l’entourage. Elle peut même aller jusqu’à donner un sens à sa vie. Si on parvient à s’interroger sur les causes, puis à y remédier pour satisfaire ses besoins, la maladie n’est que transitoire car l’équilibre sera rétabli et le processus évolutif relancé. A l’inverse, la maladie risque fort de s’aggraver.
4. La thérapie psycho-somatique
Le travail thérapeutique consiste à aider le malade à prendre conscience du sens de ce qu’il vit aujourd’hui. Il va devoir entrer en contact avec ses besoins physique, émotionnel et spirituel : comprendre le sens de la vie, de sa vie et de sa mort, conscientiser son appartenance à quelque chose de plus grand que son ego, sa place dans l’univers…pour se libérer de la problématique de la perte et de l’avoir et être plongé dans la problématique de l’être.
Il devra alors :
- Evaluer son désir inconscient de mourir (chantage affectif inconscient, désespoir, besoin de repos…voire abandon de cette forme de vie). La mort nous effraie aussi parce que la non-lutte, le repos, le nirvana nous attirent (« pulsion de mort comme désir d’être »).
- Face à l’idée de mort, et soulagé du conflit vie/mort,
-> le malade se prépare alors à sa mort (l’ouverture à une dimension transpersonnelle permet de diminuer la peur de la mort)
-> ou stimule son désir de vivre, d’évoluer, de progresser. Ce désir l’oblige à savoir qui il est et identifier le but de sa vie. Il est possible d’identifier ses aspirations profondes en renouant avec l’enfance.
- Il est ensuite facile d’évaluer ce qui lui manque dans sa vie actuelle pour se sentir complet. « Heureusement que j’ai eu un cancer, sinon je n’aurais peut-être pas découvert ce qui pour moi est la vraie vie. »
Pour réduire le clivage psyché-soma, qui a favorisé la maladie, on a recours à plusieurs outils de thérapie intégrative :
- La relaxation : l’écoute de soi permet de faire changer l’image du corps. Elle amène à trouver la détente sans effort, dans l’acceptation de ce qui cherche à émerger (sensations, émotions, sentiments, images).
- L’imagerie mentale : l’image est une libération d’énergie psychique. On peut même utiliser le pouvoir de la pensée sur le corps en visualisation des images de guérison pour stimuler le système immunitaire et les mécanismes naturels d’auto-guérison. On peut interpréter ses images par exemple pour :
-> Déceler des mécanismes de sabotage, ce qui éclaire le malade sur les bénéfices liés à la situation de maladie et sur les enjeux de la guérison.
-> Prendre conscience de l’image du corps.
-> Evaluer la spiritualité.
Le symbole est porteur de signification et de possibilités de transformation car l’hypothèse établit que la ré-élaboration psychique entraine la réorganisation cellulaire.
- La décharge émotionnelle : par défense pour ne pas souffrir d’un événement, l’individu a refoulé l’émotion (tristesse, peur, colère…) et s’est coupé de son potentiel énergétique (libido, amour…). Au lieu d’être mentalisée, l’émotion est passé dans le corps. Il s’agit donc de prendre conscience de cette émotion, de la faire émerger et de la traverser avec les larmes, les cris…
- Le travail sur la voix : trouver sa voix (« chant de l’être », son et tonalité qui entre le plus en résonnance avec nous) revient à trouver sa voie.
En m’occupant de moi, je prends conscience de mon corps cosmique (chaque cellule de notre corps contient la conscience du monde). Dans une thérapie intégrative, le thérapeute s’investit affectivement dans la relation pour éviter de lui faire revivre une situation de perte. Il doit avoir une position juste à tout point de vue. La thérapie de groupe est efficace car le groupe joue un rôle de soutien, permet des échanges émotionnelles et affectifs enrichissants, et rassure les nouveaux sur l’intérêt et l’efficacité d’une dimension transpersonnelle grâce aux témoignages des plus anciens.
Si la feuille qui sèche et tombe à l’autonome avait conscience d’être une partie de l’arbre dont la nature fait naitre et mourir chaque année des feuilles, elle tomberait sans crainte.
Anne-Laure Paccoud
Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens » du module 3 « Les psychothérapies transpersonnelles ».
par alpaccoud | Sep 16, 2011 | Non classé
Les médecines naturelles sont un domaine plus surveillé par les autorités que bien des activités criminelles. La vente de compléments alimentaires naturels (plantes, vitamines, acides gras, acides aminés, minéraux, etc.), par exemple, est réglementée de façon beaucoup plus stricte que la vente de tabac, d’alcool, d’armes, ou encore de films incitant à la violence.
Le cas de la vitamine D
Pour illustrer la rigidité de la situation, nous allons parler d’un produit naturel dont aucun scientifique sérieux ne peut contester les bienfaits : la vitamine D. La vitamine D est produite dans votre peau sous l’effet du soleil, et plus précisément sous l’action des rayons ultraviolets. Dans les pays du Nord de l’Europe, 75 % de la population souffre d’une carence en vitamine D pendant l’hiver. Cette carence est d’autant plus répandue que les foies de morue et de flétan et les poissons gras (sardines, hareng, maquereau, thon etc.) qui sont les principales sources alimentaires de vitamine D, sont de moins en moins consommés.Or, manquer de vitamine D a des effets graves. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme phosphocalcique (indispensable au bon fonctionnement musculaire, intestinal, neurologique et à la minéralisation des os) ; elle est aussi fortement impliquée dans la synthèse de l’insuline par le pancréas. Enfin, elle exerce des fonctions physiologiques de type hormonal sécostéroïde en exerçant de multiples effets sur l’expression des gènes. En effet, la vitamine D influence plus de 3000 gènes dans le corps dont, par exemple, les gènes qui contrôlent la lutte contre les infections, et qui produisent plus de 200 peptides anti-microbiens.Et ce n’est pas tout !Les études scientifiques ont établi un lien incontestable entre le taux de vitamine D et l’état de santé :
- Selon une méta-analyse de 18 études en double aveugle randomisées, un taux élevé de vitamine D dans le sang réduit le taux de mortalité toutes causes confondues [1]. Une étude en double-aveugle, ou double insu, est une étude où des personnes suivent un traitement ou un placebo (faux médicament), sans que ni leur médecin, ni elles-mêmes, ne sachent si elles reçoivent le traitement ou le placebo.
- Une étude récente a montré que le nombre de décès au Canada pourrait être réduit de 37 000 annuellement, soit 16 % des décès du pays, si la population avait un taux de vitamine D plus éléve [2].
- Une étude réalisée en commun par les universités de Graz (Autriche) et Heidelberg (Allemagne) est arrivée à des conclusions similaires, en février 2009 : 3200 hommes et femmes de 62 ans en moyenne ont été observés sur une période de sept années. 740 sont décédés entre temps. Parmi les personnes décédées, elles étaient deux fois plus nombreuses à avoir un taux de vitamine D réduit, qu’un taux de vitamine D élevé.
- Grâce à ses effets bénéfiques sur le système immunitaire, la vitamine D pourrait avoir un puissant effet de protection contre le cancer. Les chercheurs sur le cancer de l’hôpital Mount-Sinai de Toronto (Canada) ont comparé les habitudes alimentaires de 760 femmes ayant le cancer du sein à un groupe de 1135 personnes en bonne santé. Ils ont constaté que les personnes ayant un bon taux de vitamine D avaient 24 % de risques en moins de tomber malade. Des résultats similaires ont été observés pour le cancer de la prostate et du colon.
- Les chercheurs de l’Institut du Coeur de Kansas City (USA) ont également démontré un effet protecteur de la vitamine D sur le coeur et les artères. En décembre 2008, ils ont évalué les données concernant plus de 10 000 personnes test, sur une durée de dix-sept ans. Il s’est révélé qu’un taux réduit de vitamine D dans le sang doublait le risque d’infarctus. Une cause possible de cet effet protecteur est la capacité de la vitamine D à diminuer la pression sanguine.
Face à tous ces bienfaits (et il y en a d’autres), la vitamine D présente aussi des dangers pour la santé. Mais ces dangers sont limités : il est impossible de souffrir de surdose de vitamine D par sa seule alimentation. Et il faut prendre quotidiennement des doses supérieures à 20 fois les apports journaliers recommandés (AJR), autrement dit avaler une douzaine de pilules ou d’ampoules de vitamine D par jour, pour observer des effets indésirables. Vous pourriez donc penser qu’une complémentation modérée de vitamine D, dans les populations déficitaires, serait favorisée par les pouvoirs publics ; que le ministère de la Santé informerait le public ; et que les fabricants de ces compléments seraient autorisés à signaler les bienfaits à attendre de cette vitamine, par exemple en diffusant les résultats des études scientifiques citées ci-dessus.Eh bien pas du tout. La vente de vitamine D à des doses suffisantes pour avoir un effet bénéfique réel est strictement interdite sans ordonnance d’un médecin. Ce qui explique que seule une infime proportion de la population, particulièrement bien informée et motivée, bénéficie des nouvelles découvertes sur la vitamine D. Non seulement les fabricants de compléments alimentaires ne sont pas encouragés à informer le public de ses bienfaits, mais il leur est même interdit de le faire, et même de vendre des doses de 5 microgrammes de vitamine D (Apport Journalier Recommandé officiel). De plus, s’ils vendent de la vitamine D en citant sur la notice une seule des études citées plus haut, ou s’ils laissent entendre dans la présentation du produit qu’elle peut avoir un bienfait pour la santé, quel qu’il soit, ils sont passibles des poursuites prévues à l’article L5122 du Code de la Santé Publique.
Interdiction des allégations thérapeutiques
Il est interdit aux fabricants de compléments alimentaires de mentionner sur leurs produits les effets escomptés sur la santé, les maladies, en termes de prévention comme de guérison.Si on suit la réglementation actuelle jusqu’au bout, il est interdit à une marque d’eau minérale d’indiquer sur l’étiquette que l’eau « aide à prévenir la déshydratation ». Ce n’est pas un canular, mais l’expérience réelle que viennent de réaliser deux chercheurs allemands, dont la demande a été refusée par l’agence européenne du médicament. La conséquence est que les patients en sont réduits à courir des risques insensés en recherchant sur Internet des indications sur les compléments alimentaires qu’ils achètent. Risques insensés non parce que les produits qu’ils prennent pourraient leur causer des inconvénients, mais parce qu’ils ont de grands risques de passer à côté d’un produit qui pourrait les aider. Et pourtant, cette interdiction d’information est imposée au nom de « la protection de la santé publique ». En prenant ainsi la défense des fabricants de compléments alimentaires, je sais que je m’expose à être critiqué comme un « suppôt de l’industrie » et des « vendeurs de pilules ». Mais mon activité professionnelle ne consiste pas à vendre de tels produits : elle consiste à produire et publier de l’information sur la santé naturelle. J’aurais tout à perdre, en terme de crédibilité, à prendre le parti de tel ou tel secteur de l’industrie. Et précisément, ainsi que je le dis toujours, votre meilleure source de vitamine D est entièrement gratuite puisque c’est… le soleil !!
Comment en est-on arrivé là ?
L’hostilité des pouvoirs publics vis-à-vis des médecines naturelles date de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque fut créé l’Ordre des Médecins en 1940, et que fut supprimé le diplôme d’herboriste en 1941. Il s’agissait de faire entrer le pays dans la médecine « scientifique moderne ». Il faut se replacer dans le contexte de l’époque pour comprendre cette démarche. En toute bonne foi, des médecins, des chercheurs et des responsables politiques ont créé un système de santé centralisant tout le pouvoir et les ressources financières pour, selon leur vision, découvrir, et imposer, la meilleure solution, le meilleur protocole de traitement pour chaque maladie. Cette démarche leur paraissait d’autant plus légitime que beaucoup étaient persuadés que ce n’était qu’une question de temps avant qu’on trouve un vaccin, ou des médicaments quelconques, qui viendraient à bout de toutes les maladies. Le Ministère de la Santé en France développa une technostructure complexe faite d’un enchevêtrement d’agences, de comités, de « hautes autorités », d’ordres et de commissions, qui prirent sur eux de prendre les grandes décisions concernant la santé de la population. Les médecins, dans leur optique, devaient être traités comme de simples courroies de transmission soumises à leurs ordres et à leurs règlements. Les patients, eux, ne devaient plus avoir leur mot à dire puisqu’ils n’avaient pas la compétence technique pour comprendre ce qui était le meilleur pour eux. L’Ordre des Médecins commença à imposer des protocoles de traitements standardisés, et à exclure les médecins qui refusaient de s’y soumettre. Une fois exclu de l’Ordre, un médecin n’a plus l’autorisation d’exercer la médecine. C’est donc une sanction extrêmement grave pour lui. Non seulement il perd son métier, mais il subit une opprobre telle que rares sont les médecins qui osent s’exposer à de telles sanctions – et personne ne peut leur en vouloir. La médecine française a donc été mise au pas, et forcée d’entrer dans un seul moule. Un nombre incalculable d’herboristes et de guérisseurs, héritiers de traditions ancestrales d’une richesse pourtant fabuleuse, se retrouvèrent du jour au lendemain passibles de poursuites pour « exercice illégal de la médecine », ou « exercice illégal de la pharmacie » sous prétexte qu’ils n’avaient pas, et ne pouvaient pas, adhérer à l’Ordre des Médecins ou des Pharmaciens. Il en fut de même dans les monastères où certains religieux se transmettaient encore des savoir-faire médicinaux datant de la nuit des temps. On imagine le scandale que causerait une telle décision, prise aujourd’hui par le gouvernement du Brésil par exemple, qui imposerait du jour au lendemain sur toute l’Amazonie que seuls les médecins dûment diplômés des facultés d’Etat des villes côtières occidentalisées aient le droit de prodiguer des soins, ou de donner des plantes aux malades. Nul doute que des mouvements énormes de protestation seraient organisés à l’ONU, à l’UNESCO, et par les ONG du monde entier au nom du « respect des cultures », pour protester contre une tentative aussi barbare de faire table rase du passé. C’est pourtant exactement l’oppression qui a été imposée, et qui continue d’être imposée, en France sur les malades et les médecins bien qu’en Occident, le savoir en occident se soit aujourd’hui très largement perdu.
Un couvercle de plomb
Protocoles de traitements de la moindre maladie, autorisations de mise sur le marché des médicaments, taux de remboursement, prix des consultations, critères de sélection des médecins, nombre de diplômes de médecins délivrés (le fameux numerus clausus), répartition territoriale des hôpitaux et cliniques, campagnes de vaccination, tout fut donc désormais décidé par le seul Ministère de la Santé, et la technostructure qui en dépend. Aujourd’hui encore, c’est lui, et lui seul, qui décide ce qu’il faut faire et penser dans tous les domaines de la médecine et de la santé : ce que votre médecin a le droit de vous prescrire, les traitements que vous avez le droit d’entreprendre. Cette situation est potentiellement génératrice de souffrance pour les patients, qui peuvent avoir l’impression de n’être qu’un rouage du système de santé. Mais elle est également d’une grande violence pour les médecins, qui peuvent avoir le sentiment que les conditions ne sont plus réunies pour qu’ils puissent remplir leur mission auprès des malades. L’extrême sévérité et rigidité du système de santé à l’encontre des médecins « déviants » n’a toutefois pas permis de protéger le public contre les charlatans, qui semblent même être plus nombreux que jamais, ainsi qu’en témoigne le rapport, certes critiquable par bien des aspects, de la Miviludes (Mission de vigilance contre les sectes) paru le 10 juin 2011 au sujet des dérives sectaires dans le monde des thérapies parallèles. Tout se passe comme si le couvercle de plomb qu’on a voulu imposer sur la santé, avait en réalité servi de serre protectrice pour que se développe, en France, une myriade de pratiques thérapeutiques douteuses. Ces dérives sont d’autant plus dangereuses que le patient en quête de solutions naturelles n’a plus aucun moyen de distinguer les thérapeutes sérieux des autres, tous étant soumis à la même suspicion, voire aux mêmes interdictions, dès lors qu’ils ne suivent pas les protocoles officiels. Il est alors aisé pour un authentique escroc de crier à la persécution, ou aux atteinte à la liberté individuelle, alors qu’il met réellement en danger la vie de ses victimes. La plus totale confusion, donc, règne.
La révolution Internet
C’est dans ce contexte qu’Internet est venu changer la donne. Pour son information sur la santé, le public éclairé se tourne de moins en moins, aujourd’hui, vers le Ministère de la Santé, dont il sait qu’il obtiendra surtout des discours aseptisés et au fond, de peu d’utilité pratique. En revanche, une profusion fabuleuse d’information est aujourd’hui accessible grâce à la presse indépendante et surtout sur Internet. Le site Doctissimo draine chaque jour à lui seul plus de 3 millions de visiteurs, ce qui en fait un des tout premiers sites francophones en terme de fréquentation. Une myriade d’autres sites existent pour les personnes en quête de réponses à leurs problèmes de santé, qui publient des informations gratuites ou payantes, de qualité extrêmement variable évidemment. Les publications Santé Port Royal (Pratique de Santé, Principes de Santé, Plante & Santé…) par exemple, diffusent beaucoup d’informations intéressantes. Pour les personnes concernées par le cancer, et qui souhaitent un complément naturel aux traitements conventionnels, la référence francophone est bien sûr www.guerir.org, le site du Dr David Servan-Schreiber, malheureusement décédé le 24 juillet dernier. Pour les problèmes de cholestérol et les maladies cardiovasculaires, celui du Dr Michel de Lorgeril. Pour la nutrition, le site de Thierry Souccar www.lanutrition.fr. En Allemagne, dans les pays scandinave, aux Etats-Unis, des centaines de lettres d’information sur la santé naturelle circulent, les plus populaires étant celle du Dr Joseph Mercola (www.mercola.com), suivie par plus d’1,5 millions de personnes quotidiennement, celle du Dr Weil, ou encore celle Dr Whitaker. Au Canada, l’encyclopédie en ligne www.passeportsante.net, un site à but non lucratif financé par la fondation Lucie et André Chagnon, s’est imposée comme une des principales références scientifiques sur les médecines naturelles ces dernières années. C’est à partir de ces sources, et bien d’autres, que je publie moi-même Santé & Nutrition, une lettre gratuite à laquelle chacun peut s’abonner librement (lien ici), aujourd’hui suivie par près de 100 000 personnes. Il ne s’agit que de quelques noms, forcément choisis de façon arbitraire. Je présente donc d’avance mes excuses à toutes les personnes et institutions de grande valeur, qui contribuent de façon essentielle à l’information du public, et qui pourraient légitimement s’étonner de n’être pas citées ici. Mais le but de cet article n’était pas d’en faire une liste exhaustive. Face à cette explosion d’information, qui apporte un courant d’air frais extraordinaire à la médecine, il est permis d’espérer que le « système de santé » officiel se trouve bientôt obligé de se ré-inventer. Puissions-nous, chacun là où nous nous trouvons, œuvrer comme nous le pouvons pour que la médecine se recentre sur un seul objectif : la bonne santé… naturellement.
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