La métaphysique du transpersonnel

La métaphysique du transpersonnel

« La métaphysique du transpersonnel » est la 8ème et dernière partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« , la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel« , la partie 6 « Le dépassement transpersonnel« , la partie 7 « Les psychothérapies transpersonnelles« 


1. L’objections freudienne

Pour Freud, le nourrisson ne différencie pas son MOI du monde extérieur puis il construit son moi, qui n’est qu’un résidu des notions d’illimité et d’union avec le grand tout. Pour lui, les mystiques confondent le concept d’infini avec le souvenir du sentiment océanique (du vécu utérin pour certains), ou un rappel hallucinatoire de la tétée autrement dit des régressions à des périodes très précises de l’enfance. Les mystiques construisent des mythes et des idéaux pour surmonter l’angoisse de la mort.

Mais face à la transformation du vécu sur la mort avec les expériences de mort imminente ou NDE, leurs arguments sont pauvres. Freud avoue même que la mystique lui est aussi fermée que la musique. Mais sa phobie musicale ne condamne pas pour autant la beauté et la vérité de l’univers musical, sinon on en resterait au stade de l’aveugle qui nie l’existence des couleurs. Par ailleurs les délires mystiques ne devraient pas décrédibiliser pour autant la mystique. C’est pas parce que des fous se prennent pour Einstein ou Léonard de Vinci que ces personnages n’ont pas existé ! Ceci est évidemment valables dans tous les domaines (scientifiques, politiques, religieux, artistiques).

Donc le postulat de Freud n’est pas faux mais simplement réducteur, car l’impact du vécu utérin conduirait alors à 2 types de régression, soit en état mystique soit en état psychotique. Il s’agirait donc pour tous de retrouver la toute première expérience originelle de l’Etre.

 

2. L’origine de la vie

Contrairement à Grof, Leboyer (qui a influencé le rebirth) considère que le vécu utérin est idyllique et la naissance traumatique (qui provoque les détresses néo-natales).

Le transpersonnel donne alors plutôt une vision d’ensemble réunissant les visions idylliques et traumatiques. 4 cas de figure sont possibles dans la rencontre entre la mère et l’enfant. Ce sont des corps communicants (1 fois assimilé, 1 minute plus tard dans le corps de l’enfant), des esprits communicants (l’enfant hériterait de l’inconscient de sa mère dans leur phase commune de rêves à partir du 7ème mois).

Capture d’écran 2016-03-27 à 17.24.40

1. la grossesse est tellement agréable que l’accouchement se fait après le terme (surtout le cas de garçon)

2. la mère cherche inconsciemment à avorter (maladie, imprudence…), enfant non désiré. C’est le malaise pour l’enfant et la guerre est déclarée.

3. C’est l’enfant qui empoisonne la mère (du masque de grossesse au kyste mortel). L’enfant veut sortir de sa prison. Tendance à la claustrophobie et à la fugue.

4. Lutte constante entre les 2, c’est le cas des prématurés, tous les 2 veulent en finir.

De ces 4 cas de la vie utérine vont découler sur l’amour ou la haine dans les étapes suivantes jusqu’à la délivrance :

  • les contractions : il existe aussi des contractions douces ou celles qui peuvent aussi être vécue comme une aide pour le fœtus qui veut sortir.
  • le passage dans le vagin : souvent mal vécu (cauchemar où on est coincé dans un tunnel, une cheminée) et expérience traumatisante (sortie par le siège, cordon autour du cou, épisiotomie, déchirure). Lors d’une 1ere grossesse, il faut forcer le passage, ensuite c’est beaucoup plus élargi
  • la délivrance : elle est aussi bien positive que négative. A noter que l’accouchement est de moins en moins naturel (les césariennes, les produits chimiques bloquent ou déclenchent le processus en fonction des congés des accoucheurs…). L’enfant manque alors du sens de l’effort et tout lui est du.

L’haptonomie est une pratique qui permet de rentrer en contact avec le foetus de manière tactilo-kinésthésique et d’améliorer le vécu utérin. Le fœtus sait alors qu’il existe un monde extérieur et un autre que la mère. Ces enfants sont plus ouverts, forts et dynamique.

Considérer la réincarnation ouvrent des perspectives plus larges encore. Bien des vies sont la répétition des précédentes. Les complexes et schémas subsistent de vie en vie. Les Allegations de Souvenir des Vies Antérieurs (ASVA) permet alors de confirmer certains problème mais c’est dans cette vie qu’il faut opérer un changement d’orientation.

 

3. Les fantasmes originaires et les fantasmes archaïques

La psychanalyse s’est engagée dans la recherche des fantasmes originaires (noyaux névrotiques autour desquels se cristallisent des images marquantes) :

  • la séduction : explication imaginaire de l’origine de la sexualité. Freud voit l’origine de ce fantasme imaginaire dans la scène réelle d’un viol subi dans l’enfance.
  • la castration : origine de la différence des sexes (tout individu est primitivement pourvu d’un pénis, la femme, vivrait inconsciemment, dans l’angoisse d’avoir été castrée et serait motivée par le désir de récupérer le pénis perdu (qui se traduit dans le conscient par une volonté floue de combler un manque) ; et l’homme dans celle du risque d’être et donc motivé par le désir inconscient de le préserver (désir qui se traduit dans le conscient par une “lutte d’honneur”). Le cannibalisme sont des formes archaïque de la castration.
  • la scène primitive : rapport sexuel entre les parents du sujet, que le sujet apercevrait en l’interprétant comme agression de la mère par le père. Tous les trous peuvent être pris pour un sexe. Lorsque la scène primitive est vécue comme un viol anal bestial, les configuration sado-masochistes sont fréquentes. Dans les cas d’homosexualité la sodomisation peut-être vécue avec l’étron comme pénis anal. La bouche est souvent investie par les filles qui demandent si elles vont tomber enceintes après avoir embrassé sur la bouche.
  • les souvenirs-écrans : roman familiale (fantasmes d’adoption, père imaginaire, jumeau caché, substitution d’enfant)
  • et d’autres fantasmes archaïques : énigme majeure qui permet la remontée la plus profonde vers la source de l’être.

Pour Freud, les fantasmes ne sont pas liés aux pathologies mais sont constitutifs de la personne. Ce qui est pathogène c’est leur fixité. Il alors préférable (grâce au rêve éveillé par exemple) de les voir pour s’en séparer sans pour autant chercher leur manifestation dans la réalité. Idem pour la matrice de Grof, qui conditionnerait chacun dans un type de vie, certaines étapes de l’accouchement sont simplement des fantasmes constitutifs de l’être.

 

4. Le modèle transpersonnel

Il revient au modèle transpersonnel de corriger la distorsion provoquée par la psychanalyse qui a refoulé le sublime et les valeurs pour ne voir l’homme qu’à travers ses bas-fonds. Comme l’a dit Freud lors de sa 31° conférence, les processus thérapeutique ont des rapports avec les pratiques mystiques.

Les différents niveaux des rapports entre conscient et inconscient :

  • l’inconscient : le premier esprit est de niveau inconscient (l’animal, le nourrisson, l’évolution de toutes choses est régit par l’inconscient). Le subconscient est ce qui n’est pas présent à la conscience mais peut le devenir alors que l’inconscient ne peut le devenir qu’avec la psychanalyse. L’inconscient n’est pas tout ce qui refoulé, mais ce qui est refoulé est inconscient. Il y a donc l’inconscient refoulé et l’inconscient primitif (« ground-unconscious ») qui est la partie saine, l’esprit avec lequel nait l’enfant avant qu’il ait commencé à refouler. Il contient l’histoire de la civilisation humaine, les valeurs (liberté, égalité, justice, amour, réalisation, dépassement…). C’est cet inconscient créatif que cherche à contacter l’analyste rêve-éveillé.
  • La conscience : elle n’est pas un état immuable, elle fluctue entre le semi-conscience (au réveil, à l’endormissement, ou en état de fatigue ou d’ivresse…), la conscience ordinaire.
  • Le surconscient : état de conscience élargie de son corps uni à l’ensemble de l’univers, conscience de sa véritable nature (les mystiques nous ont montré ce que pouvait devenir l’homme). La méditation et la transe permettent d’atteindre ces niveaux supérieurs de conscience, qui est un état de conscience sans moi puisqu’il dépasse l’illusion du petit moi. Les drogues simulent cet état au prix de la dépendance et de la destruction.

4 niveaux de conscience :

  • le « ça » : c’est ce qui est refoulé, actif, vital, infantile, alogique, sexuel. Il est composé de noyaux pathologiques et névrotiques mais également de la pulsion de réalisation du à son hérédité psychique qui tend à son plein achèvement. Il correspond à l’état de potentialité dans le nouveau-né, à son « destin ». Ce potentiel de réalisation se manifeste dans les aptitudes artistiques, mathématiques, sportives…le but de toute psychothérapie doit être de retrouver le contact avec cette pulsion saine et créatrice que la psychose a bloqué ou que la névrose à inhibé.
  • Le « Moi » : c’est l’image mentale du corps, il a une fonction de synthèse pour les processus d’apprentissage, d’imagination, de raisonnement. L’illusion d’autonomie, en tant que personne sujet de droit, séparé du reste de l’univers, n’est qu’une vision réductrice et étroite qui nous empêche de voir notre véritable nature.
  • Le « Surmoi » est une sorte d’instance morale (jugement constant au nom du bien et du mal) et judiciaire (punition/récompense), problématique chez les névrosés, car il punit cruellement le moi. Il ne faut pas confondre le surmoi (archaïque et sadique) avec le sens des valeurs et l’étique personnelle, qui engendrent les actions de la civilisation humaine qui nous sortent de la bestialité primitive. Pascal « La vraies Morales se moque de la morale ».
  • Le « Pole de réalisation » : il dirige et aimante les réalisations personnelles. A ne pas confondre avec le « Moi idéal » de Freud forgé sur le modèle du narcissisme infantile qui correspond à l’Ego ou petit moi égoïste, pole de réalisationorgueilleux et colérique. L’idéal du moi proche du surmoi apparaît comme la convergence du narcissisme et des identifications aux éducateurs et aux idéaux collectifs. Or le narcissisme accroit les exigences du moi qui reste dans l’illusion de l’ego dont il ne peut provenir rien de bon, et favorise le refoulement.
    • Le « Pole de réalisation » est dynamique dans le sens où il trouve son origine et sa pulsion dans le potentiel de réalisation et l’innéité des valeurs du « ça ». Il est le résultat d’un conflit entre le petit moi castrateur et complexé et l’état transpersonnel qui mène au sacrifice du moi.
    • Il est topique (se rapporte exactement à la chose dont il s’agit) car il se trouve au somment de l’appareil psychique comme son achèvement et son couronnement qui assure la coordination et l’orientation de l’ensemble. Il n’engendre aucun refoulement car il est plus admiré que redouté. Comme le soleil il peut n’être que temporairement caché par les nuages.
    • Il est économique : il réunit tous les investissements (motivations et efforts) pour les conduire vers le Pole. Il récupère l’énergie du « ça » positif et créatif, des valeurs présentes dans l’esprit originel (des valeurs pour lesquelles on est prêt à donner sa vie)

Le pole de réalisation altruiste se bat avec le moi aux motivations égoïstes. La topique du transpersonnel en psychothérapie étudie et influence ce combat.

 

Pour conclure ce module, je retiendrais personellement que « La mort n’est pas terrifiante au point qu’il faille rester dans une folie de mouvements et de bruits. »

 

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 8« Les psychothérapies transpersonnelles » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Les psychothérapies transpersonnelles

Les psychothérapies transpersonnelles

« Les psychothérapies transpersonnelles » est la 7ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« , la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel« , la partie 6 « Le dépassement transpersonnel« 


La psychologie orientale est en avance sur l’occident en terme de vision du psychisme humain et de la connaissance des différents états de conscience (inconscient, subconscient, conscient, surconscient). En découvrant l’inconscient Freud a permis à l’occident d’accueillir la sagesse orientale et de les intégrer dans les psychothérapies européennes.

 

1. Les précurseurs

  • Jung (1875-1961) : livre des morts des tibétains en 1927 est une référence pour lui. Il se rend compte des limites de la pensée de Freud qui réduit l’homme à ses bas-fonds poussé par sa sexualité et son agressivité. Pour lui l’homme est attiré par sa spiritualité, par ce qu’il y a en lui de plus élevé (sublimation, l’idéal et les valeurs sont le secret des transformations profondes). La perte d’idéal et le refoulement du sublime est pathogène alors que la réconciliation avec le meilleur de soi-même et un processus de croissance intérieur est dynamogène. Nous nous identifions par erreur à l’ego qui masque et cache le Soi véritable. La « psychologie analytique » jungienne est centré sur le dépassement de l’égo et la révélation du Soi.
  • Assagioli (1888-1974) : dans la « psychosynthèse », c’est une synthèse des différents éléments de sa personnalités (rôle de fils, père, profession, loisirs) qui amène le sujet à prendre conscience du Soi transpersonnel en suivant un programme précis de diverses techniques.
  • Frank : La « Logothérapie », thérapie du sens de son existence et celui du monde, est une psychologie des hauteurs par opposition à la psychologie des profondeurs. C’est l’esprit qui vient s’incarner et servir de guide intérieur.
  • Desoille (1890-1966) : psychothérapie par le « rêve éveillé » est proche de la technique du yoga nidra par l’éveil des images intérieur. Elle facilite l’exploration psychanalytique des zones archaïques et l’expérience de sublimation et leur revécu.

De nombreux livres se contentent de comparer les psychothérapies occidentales à la sagesse orientale sans faire le parallèle entre l’action du gourou et celle du (psycho)thérapeute.

 

2. La psychologie d’Abraham Maslow

1er théoricien de la psychologie transpersonnelle, président de l’association américaine de psychologie et fondateur du mouvement transpersonnel aux US (association et journal). La psychologie humaniste, est une transition, une préparation à une psychologie plus haute, transhumaine, transhumaniste, transpersonnel, centrée sur le cosmos plutôt que dans les seuls intérêts humains. C’est l’étude scientifique de ce qui était autrefois non étudié par les scientifiques (philo, art, religion, parapsychologie…). Son analyse hiérarchique des besoins a donné lieu à la fameuse pyramide des besoins (classification en 5 catégories où un besoin apparaît lorsque le précédent est satisfait). Il ajoutera plus tard au dernier besoin « d’accomplissement de Soi par des actes et des réalisations du potentiel de talents et de connaissance », un méta-besoin de « dépassement de Soi ». C’est en se dépassant dans les valeurs (besoin vers la vérité, la beauté, le Bien et l’Amour) qu’on peut se réaliser pleinement. C’est un besoin d’une vie signifiante ayant une valeur et du sens qui pousse au dévouement, à l’altruisme et la générosité. Un sentiment d’unité et de plénitude remplace les peurs.

La pathologie (dépression, névrose OU chute dans l’oubli -> drogue, alcool OU chute dans les valeurs inférieures ->pouvoir, argent, sexe) vient de ne pas satisfaire ce besoin, de ne pas vivre son état naturel. L’humilité, un sentiment de dévalorisation peuvent nous faire fuir les valeurs les plus élevées.

Médecine et éducation doivent être révisée selon 4 critères :

  1. reconnaissance qu’on est responsable de ce qui nous arrive
  2. une plus grande sensibilité envers les autres (empathie, amour…)
  3. conscience du grand mystère de la vie
  4. émerveillement, gratitude et respect de toute forme de vie.

 

3. L’état de paroxysme chez Russel Noyes

Les accidents graves ou les sports extrêmes sont des expériences de mort qui réveillent de puissantes forces de vie et transforment profondément la conscience et la personnalité :

– expérience de séparation (conscience séparée du corps)

– expérience d’hypervigilance (pensées, sens et réflexes surdéveloppées)

– expérience mystique (visions, joie, révélations…)

Ils ont plus d’humilité et de lacher-prise, ils n’ont plus peur de la mort, puisqu’ils ont même traversé la mort pour échapper à la prison de leur 1ère vie et renaitre à nouveau. « Mourez maintenant et renaissez à l’instant » comme le suggèrent les soufis, les chamans, le satori du zazen…

L’affrontement d’une mort symbolique est la clé de toute psychothérapie transpersonnelle.

 

4. La psychothérapies holotropiques de Stanislav Grof

Il va expérimenter des thérapies psycholytiques (traitement par les drogues halucinogènes) jusqu’à ce qu’elles soient interdites en 1973. Les différentes variétés d’expériences de ces voyages psychadéliques :

  • visions fascinantes et colorées
  • regression et exploration de l’inconscient
  • expérience peri-natales
  • expériences trasnpersonnelles : expansions temporelles (jusqu’aux vies antérieures…) et spaciales (unification avec les autres formes de vies, sorties hors corps…), contraction de la conscience organique et cellulaires, et rencontres médiumniques avec des entités surhumaines, de la kundalini, de l’esprit universel.

Il met au point la psychothérapie holotropiques qui utilise des méthodes de remplacement comme l’hyperventilation du rebirth pour obtenir les même résultats sans drogue tout en mettant l’accent sur le peri-natale et les systèmes COEX (système d’expériences condensées : noyaux névrotiques qui correspondent à ce que les psychanalystes nomment « complexes »). Il y a 4 matrices Péri-natales fondamentales (MPF) :

Types de MPF Expériences peri-natales Conséquences
MPF1 : euphorie, d’extase Union avec la mère durant la grossesse Satisfaction de ses pulsions
MPF2 : enfer, désespoir de l’absurde Les contractions sont vécues comme l’emprisonnement dans une pieuvre géante Victime désemparée d’expériences déplaisantes
MPDF3 : sadomaso, sexuel, scato Broyé et étouffé dans le col étroit du vagin Situations sadomasochistes
MPDF4 : naissance et liberté Expulsion et soulagement (1ère inspiration dans l’espace infini et lumineux) Ego, fierté

Les premières expériences négatives (naissance, succion, perte de dent, maladies, sevrage, abus sexuel, humiliation…) s’inscrivent au fer rouge dans le cerveau et prédisposent à reproduire ce type d’expériences. Cependant la matrice de Grof est biaisée dans la mesure où son système est basé sur les fanstasmes de malades mentaux incurables.

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 7 « Les psychothérapies transpersonnelles » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Le dépassement transpersonnel

Le dépassement transpersonnel

« Le dépassement transpersonnel » est la 6ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« , la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel« 


1. L’exigence de la vie intérieure

Notre vie intérieur qu’elle soit négligée ou reconnue, nous conduit un jour ou l’autre à nous poser des questions existentielles et nous souffrons tous de ne pas comprendre, à moins de se brancher sur les forces spirituelle et de savoir que le but de la vie est :

  • de contribuer, dans notre milieu, à la réalisation des Valeurs (du Beau, du Vrai, de la Justice, de l’Amour, du Bonheur, du Bien) ».
  • de manifester le non-manifesté,
  • d’actualiser pleinement nos potentialités.

L’accès à l’expérience mystique divinise l’homme car nous avons tous un héritage divin. Ceux qui végètent sont ceux qui ont oublié leur héritage, les personnes satisfaites sont trop occupées à se contempler pour méditer. Le transpersonnel va répondre aux besoins des insatisfaits comme des exigeants en quête d’absolu.

 

2. Le changement à deux vitesses

Le changement n’est qu’une légère diminution de l’angoisse et du mal-être :

  • si d’une part le patient n’est pas prêt à payer le prix (transformer ses habitudes et réformer sa vie) des avantages qu’il espère.
  • Si le psychanalyste a une attitude de non-interventionniste et passif car le patient est venu chercher son aide.
  • Si le thérapeute n’a pas fait son deuil de la toute-puissance et de tout désir personnel. Il faut faire émerger et reconnaître LE désir de son patient (attention le désir du mal ou le désir immédiat ne sont pas de vrais désirs).

La découverte du vrai moi provoque des changements profonds de personnalités et transforme sa vie : symptômes, maladies ou mauvaises habitudes disparaissent.

 

3. L’expérience mutative

La mutation passe par une désidentification : nos problèmes perdent leur intensité lorsque nous ne nous identifions plus à notre naissance, nos traumatisme, nos manques, nos pertes.

La rencontre avec l’infini révèle notre dimension créative intérieur, notre idéal, notre générosité, le meilleur de nous-même. « Il n’y a rien de mieux pour se sortir de soi que de penser aux autres ». La vision de la lumière blanche est courante dans une cure de rêves éveillés mise au point par Desoille en 1938. En 1968, les témoignages de NDE décrivent aussi cette même lumière dans le livre de Raymond Moody. Ces expériences (décorporation, vision complète de son existence, vision d’un tunnel et d’une lumière, rencontre avec des entités spirituelles, sentiment d’amour infini, de paix, impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux) provoquent chez les personnes un changement radical de vie avec une dimension plus généreuse et altruiste. Elles comprennent le sens de la vie et n’ont plus peur de la mort.

 

4. Des thérapeutes transpersonnels 

La psychothérapie pour purifier l’inconscient est une étape incontournable dans un processus d’évolution spirituel avec un guide qu’elle soit reconnue explicitement comme telle ou non. Pour renoncer à l’égo, il faut se libérer de ses peurs et ses haines refoulées. Le lying est une technique psychanalytique qui s’est diffusé en occident et qui permet de faire remonter les traumatismes refoulées, des périodes de vie oubliée, de la petite enfance, de la naissance et même des vies antérieures. Un maître spirituel nous connaît infiniment mieux qu’un psychanalyste réduit à ses seules interprétations et voit en nous l’être de lumière et d’amour. Il peut faire appel à son intuition pour nous aider à revoir les images refoulées de notre passé.

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 6 « Le dépassement transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Les niveaux du transpersonnel

Les niveaux du transpersonnel

« Les niveaux du transpersonnel » est la 5ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« , la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique« 


1. Le transpersonnel horizontal

Le transpersonnel horizontal c’est ce qui se passe de personne à personne, du psychothérapeute au patient.

  • L’implication : tant que le thérapeute n’est pas luii-même vrai et authentique, il ne peut rien apporter de bon aux autres
  • Le total détachement : le thérapeute ne doit pas chercher de la reconnaissance et si tel est le cas, il doit rester indifférent.
  • L’ouverture au niveau du cœur : permet au thérapeute d’obtenir de meilleur résultat dans la phase de réparation
  • L’inspiration du thérapeute : cette puissante, merveilleuse et effrayante intuition en état de grâce qui lui permet d’avoir accès à la vérité intérieur cachée du patient. Mais attention à ne pas mélanger avec ses propres complexes inconscients !
  • La méditation comme technique thérapeutique pour découvrir :
    • Son corps (support de toute méditation) : corps centré, esprit centré
    • Le silence : permet la maitrise de la pensée et la découverte de son espace intérieur
    • La communication essentielle : il faut d’abord pouvoir communiquer avec son être profond pour communiquer avec les autres sur un autre plan (plus profond, centré sur ce qui est Un, les identités…non pas les échanges superficiels centrés sur les divergences, les oppositions…)

Les expériences horizontales ne sont que de la parapsychologie (pouvoirs psychique), et « pseudo spirituelles et peuvent même être une entrave à la pleine réalisation du Soi transpersonnel.

 

2. Le transpersonnel vertical

Un dépassement de la personne vers un au-delà de la personne. Il y a 3 modes de thérapies complémentaires et non linéaires qui correspondent aux 3 attitudes face à un problème :

  • la résolution du problème : on cherche l’origine du problème, puis on se délivre des schémas répétitifs, des influences parentales, des traumatismes enfantins…le travail porte sur l’inconscient avec les interdit du surmoi et les pulsions du ça > psychanalyse & psychothérapies analytiques
  • le dépassement du problème : on passe des sensations, émotions, sentiments, aspirations désordonnées et en conflit entre-elles à la découverte de l’être profond, le « soi », qui devient l’élément unificateur des différents aspects de nous-mêmes, un moi fort et solide, une philosophie orientale qui unit les complémentaires. Le problème ne pose alors plus pareillement >> Psychosynthèse, Gestalt, taoïsme
  • le refus du problème : dépasser son ego et le plan psychologique pour réaliser son réveil spirituel (attention : seulement avec un moi solide et harmonieux sinon risque forts d’accidents psychiatriques de dépersonnalisation). Il faut démonter les 3 mécanismes du moi :
    • mettre fin à la conscience de séparation, et échapper à l’illusion d’être à part. Attention les bonnes intentions à ce propos aboutissent souvent à l’hypertrophie du moi « à mon avis, je moi-même, personnellement… »
    • stopper le processus d’appropriation : ma femme, mes enfants, ma voiture, mes patients, mes idées…s’efface avec la découverte de sa véritable nature non-personnelle.
    • atteindre un niveau supérieur de conscience : l’expansion de conscience permet de se délivrer de l’illusion que la conscience se limite à un corps.

 

3. L’ouverture à la dimension sacrée

La psychothérapie transpersonnelle introduit des techniques données par les maitres spirituels d’orient qui éveillent la conscience humaine, ouvrent la vie au sacrée tout en évitant les dangers de la possessions par les esprits dans une transe (ceci permet de déculpabiliser car nous ne sommes que leurs jouets).

L’ouverture à des forces qui dépassent la dimension humaine conduit à la découverte du château intérieur. On réalise la mesquinerie de nos rancoeurs et nos frustrations à la lumière de l’infinie richesse qu’on découvre en nous.

La réalisation spirituelle qui est la plus haute forme de guérison, le but de toute destinée. Quitter la voie de la lumière pour celle de la facilité et passer à coté de sa réalisation est l’expérience la plus douloureuse et traumatisante : on se noie dans l’alcool, le sexe, la drogue, l’argent, le pouvoir ou l’érudition. Il ne reste plus que l’identification dans les biens secondaires.

 

4. Les objections matérialistes au transpersonnel 

  • Ce ne sont que des mots pour ceux qui manquent l’expérience. L’orgasme n’est qu’un mot pour certains et n’aura jamais l’équivalent de l’expérience !
  • La vision réductrice qui ramène l’homme à sa réalité biologique guidée par le hasard relève encore du courant matérialiste dépassé et désavoué maintenant par la science la plus récente qui débouche sur une conscience-énergie de l’univers. On ne peut guérir véritablement sans trouver le sens de sa vie et du monde.
  • Freud ramène la spiritualité au sentiment océanique et au vécu utérin, ce qui n’est pas impossible mais simplement réducteur (il réduit tout au sexe, à l’intérêt et à l’agressivité) car le sacré est ouvert à tous.

 

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 5 « Les niveaux du transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Les étapes du processus thérapeutique

Les étapes du processus thérapeutique

« Les étapes du processus thérapeutique » est la 4ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« , la partie 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie« 


1. Le pardon

Prérequis : soulagement produit par une longue période d’expressions de ses souffrances. Les nouvelles thérapies dites primales permettent à ce titre de revoir les crises de l’enfance ou de la naissance et de libérer les émotions refoulées. Les psychanalystes quant à eux ne se contentent plus de l’analyse du discours mais intègrent désormais l’aspect émotionnel au même titre qu’une thérapie primale.

Etape 1 : reconnaître ses tords même vis à vis des gens qui nous ont fait souffrir, c’est voir l’ombre en nous (le mal qu’on dit de nous correspond à cela) et ouvrir les yeux sur l’existence du mal et du bien (dans l’absolu, le bien et le mal n’existe pas mais dans le monde relatif le bien et le mal existe). Chaque pauvre victime est le bourreau que décrit l’autre, les plaintes ne sont pas objectives et les torts sont partagés. Sartre dit « Moitié victime, moitié complice ». On ne peut changer tant que personne n’a tord tant qu’on ne distingue pas le mal du bien.

Etape 2 : pardonner en prenant les autres tels qu’ils sont et ne pas vouloir les changer (ils ont eu leurs problèmes, leurs éducations, leurs blessures…). Voir les membres de sa famille tels qu’ils sont sans les idéaliser libère cette image oppressive et permet d’accéder au pardon car on s’aperçoit qu’on a finalement rien à pardonner. La haine est le pire des poisons pour l’esprit et le corps. Le pardon complet est triple :

  • pardonner aux autres
  • demander pardon à ceux à qui on a fait du mal ou qui pensent qu’on leur a fait du mal
  • se pardonner à soi-même permet de retrouver l’estime de soi.

 

2. Le don

Il y a 3 parties dans une psychanalyse :

  1. Prise de conscience intellectuelle
  2. Libération par l’expression émotionnelle
  3. Réparation profonde de l’être ou rééducation qui se fait par relation intense d’amour avec le psychanalyste et qui sort le patient de la solitude et de la méfiance pour sa seconde vie (don reçu).

Du don reçu vers le don de soi :

  • Reconnaître ses dons de création et renouer avec le meilleur de nous-même au centre de notre être, cette partie immaculée même dans l’âme la plus tiraillée. C’est la partie saine de l’inconscient primitif que distingue Jung de l’inconscient refoulé.
  • Reconnaître sa liberté, c’est accepter sa responsabilité et sortir de la victimisation qui remet systématiquement la faute sur les autres. C’est facile d’abandonner toute décision et de se plaindre !
  • La pratique régulière de la méditation permet d’opérer le passage du psychologique au spirituel à travers des expériences d’éveil. La spécialité de Desoille est de transmettre l’éveil de la lumière intérieure. Cette vision de lumière et cette rencontre avec de l’amour, du vide, de la plénitude ou d’une présence est une expérience qui transforme l’être et l’ouvre à la solidarité.
  • Vient alors le don de soi qui nous pousse à nous tourner vers les autres et nous rendre utile sans tomber dans l’activisme qui permet seulement de transposer ses problèmes sur les autres ou vouloir régler ses problèmes en s’occupant des autres (ex : la charité). Une fois ses problèmes résolus on peut agir de manière désintéressé avec une réelle solidarité et s’abandonner.

 

3. L’abandon

Le sens du présent ne se comprend que dans l’avenir. La psychanalyse doit donc se poursuivre dans une prospective et non pas s’arrêter à une retrospective. L’abandon (ou lacher-prise) est le passage incontournable qui permet de redonner un sens à notre vie par le biais d’un projet, d’une intention qui développent la créativité. L’abandon ne correspond ni à ces signes et synchronicités que nous interprétons par facilité ni au fatalisme qui est un refus de liberté, de décider et de responsabilité. L’abandon de soi au seigneur n’est possible qu’après avoir nettoyé sa personnalité : l’état de grâce, la découverte du maître intérieur, l’inspiration du saint esprit.

En tombant au pieds d’un maître (ce que refusait l’égo), on peut dés lors se laisser guider par la grâce et agir par le non-agir (car la méditation est une activité de son être pour se joindre au fondement et écouter sa voie intérieure d’exigence et non de laisser-aller ou de facilité). L’univers a un sens et on y adhère en se mettant au service des forces de la lumières pour dissiper les ténèbres. On passe de la bestialité primitive de l’humanité à un sens de l’évolution.

Les synchronicités sont alors la manifestation de l’invisible à travers le visible. La collaboration à l’action divine (la spiritualisation de l’univers) est une force immense qui propulse alors qu’on nageait jusqu’alors à contre-courant.

 

4. Interactions du psychologique et du spirituel

« On peut nommer psychothérapies transpersonnelles toute psychothérapie à visée spiritualiste qui grâce à l’expérience transpersonnelle débouche au delà de l’égo sur la spiritualité et la vie intérieur intense. »

Le transpersonnel s’intéresse moins aux religions et leurs dogmes qu’à la spiritualité qui leur est infuse, c’est à dire la religion en esprit et non selon la lettre. Le spirituel se centre sur les techniques psychologiques de transformation de l’âme alors que le religieux reste fixé sur le statique (dogmes, rites, cultes). Le transpersonnel est à la recherche de ce qui est commun à toutes les religions. L’apport essentiel du transpersonnel est de prouver l’existence d’état de conscience au delà du moi, d’atteindre le Soi au delà de l’égo. Il permet donc de faire l’expérience requise par les religions sous différents noms : royaume de dieu, extase, samadhi, nature de bouddha…

Anne-Laure


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 4 « Les étapes du processus thérapeutique » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

Le transpersonnel et la psychothérapie

Le transpersonnel et la psychothérapie

« Le transpersonnel et la psychothérapie » est la 3ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« 


S’engager dans une psychothérapie c’est CHANGER, et pour cela il faut découvrir son être profond qui est bien différent de l’idée qu’on se fait de soi. Or nombreux sont ceux qui veulent l’effet miracle sans changer leurs comportements, leurs personnalité et sans admettre leurs tords.

Par ailleurs, une expérience transpersonnelle peut se produire au cours d’une psychothérapie mais n’est pas garantie (le désir et l’attente peut même la bloquer).

1. Le transpersonnel

Ne pas confondre personnel, interpersonnel et transpersonnel.

  • Personnel : Un guide est nécessaire pour préparer à la rencontre du sacré qui va secouer notre personnalité. Pour tenir le choc, il faut être solide et mieux vaut avoir mené une psychanalyse ou une psychothérapie analytique qu’avoir fui son inconscient dans le développement personnel plus spirituel, plus rapide. En théorie on peut accéder par la psychologie et la psychothérapie a la même expérience de réalisation que par les techniques des voies de la mystique.
  • Interpersonnel (ce qui se passe entre personnes) : la parapsychologie (empathie, télépathie, prémonition, rêves et visions, guérisseurs) peut mener au transpersonnel mais flatte l’égo et piège définitivement ceux qui fièrement montrent leur supériorité avec leur don.
  • Transpersonnel : Engagée dans une voie spirituelle, la personne renonce à l’illusion de l’égo et cherche l’éveil à sa vraie nature (état transpersonnel permanent) avec l’aide d’un être éveillé car l’égo ne peut seul se désagréger. Pour y parvenir, le transpersonnel a recours à des anciennes techniques corporelles extraites de leur religion : le chamanisme sans la sorcellerie, le soufisme sans l’islam, le zen sans le bouddhisme, le yoga sans l’hindouisme, le hara sans le shintoisme…

 

2. Les psychothérapies

On recense plus de 140 méthodes de psychothérapie :

  • en groupe : souvent des séminaires de plusieurs jours comme la gestalt, la bio-énergie…et dans le mouvement transpersonnel la psychothérapie holotropique de Grof, le rebirth, la sophrologie…
  • en individuel : le modèle reste la psychanalyse (dont la psychologie analytique de Jung, le rêve éveillé de Desoille…sont apparentées au transpersonnel), et demande plusieurs années pour changer des dizaines d’années de mauvaise orientation. Pour se débarrasser des symptômes gênants (angoisses, timidité, alcoolisme, boulimie…), il faut renoncer à se vieilles habitudes, et ouvrir les portes de son inconscient en confiance pour y rencontrer aussi bien les zones d’ombres que la voie lumineuse qui conduit vers l’idéal. L’enfant n’est pas qu’un pervers sexuel polymorphe comme l’écrit Freud !

 

3. Les oppositions

Autrefois appelé « spiritualité » (ensemble des techniques d’accomplissement de son être : son destin et son salut), le transpersonnel s’opposait à la psychothérapie. Il y a pourtant 3 fonctions psychologiques en nous : végétatives (psyché), intellectuelles (noûs, ratio) et la fonction d’ouverture à une transcendance, divin ou sacré (pneuma, spritus).

La spiritualité s’occupe d’idéal, de valeurs et recherche un contact avec un principe supérieur mais sans religion qui organise la spiritualité de manière terrestre et temporel alors qu’elle n’est pas de ce monde mais dans le cœur de l’homme.

D’un coté, les psychothérapeutes accusent les spirituels de nier le psychologique (complexes, problèmes, contradictions…) qui pervertit la progression spirituelle (Freud reprochait à Jung de transposer ses problèmes dans la religion et la spiritualité)

De l’autre, certains spirituels considèrent la psychologie comme une perte de temps car en s’enfermant dans ses problèmes frustrants et en cultivant le culte de l’égo, on souffre de conditionnement dans son rôle de victime et du manque de liberté d’esprit.

Depuis 1970 sont apparues de nouvelles formes de psychothérapies transpersonnelles telles que le rebirth, les ateliers chamaniques, rêves lucides…mais certains thérapeutes suggèrent une expérience spirituelle (en 1 week-end) qui est plus imaginaire que réelle. Or ce type d’expérience profonde et transformatrice demande un long travail.

Anne-Laure


 

Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 3 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».