Geneviève Bartoli : psychothérapeute (Gestalt, Art-thérapie, EMDR)

Geneviève Bartoli : psychothérapeute (Gestalt, Art-thérapie, EMDR)

Comment l’ai-je découverte ?

Geneviève c’est une rencontre formidable que j’ai faite lors d’un covoiturage par blablacar où nous partions toutes les deux d’un même festival et nous rentrions sur Paris. Ce trajet de quelques heures nous a donné une occasion unique d’apprendre à se connaître et sentir très vite un lien naturel de confiance se créer, des visions et des intérêts communs, un sens des valeurs proches. Moi à l’époque je lançais networQi et cette thérapeute m’a tapé dans l’oeil !

Qui est-elle et que fait-elle ?

OLYMPUS DIGITAL CAMERAElle s’est installée en libéral en tant qu’art-thérapeute en 1996 et depuis elle exerce comme psychothérapeute. Après avoir été marionnettiste, elle a poursuivi une pratique artistique personnelle et elle s’intéresse à certains courants de médecines et d’arts traditionnels, pour le plaisir, la santé et l’ouverture au monde.

Elle fait appel à différentes approches aussi riches qu’intéressantes d’un point de vue humain et thérapeutique pour répondre à nos besoins : en individuel, la Gestalt-thérapie, la thérapie familiale systémique, l’EMDR et bien sur l’art thérapie. Parallèlement et avec l’association l’Almandin, Elle anime des sessions d’art thérapie en groupe.

Qu’ai-je pratiqué avec elle ?

J’ai eu la chance de suivre son 1er séminaire en art-thérapie sur le thème de l’Enfant intérieur. C’est au cours de 7 séances de 3 heures que nous avons été invités à rencontrer et apprivoiser, dans notre intériorité et sur notre cahier en toute intimité, différents aspects de nous-même plus ou moins connus (Enfant blessé – Enfant créatif -Enfant en colère …et du Parent intérieur : Parent attentionné – Parent protecteur – Parent exigeant). En nous appuyant sur les propositions de Geneviève (dessins spontanés, écriture à deux mains, dialogues avec soi), nous avons cheminé dans un voyage à l’intérieur de nous-même et de notre passé auquel nous pouvons choisir de faire face maintenant. Ma rencontre avec cet enfant intérieur d’une belle sagesse, est un très beau souvenir. Je l’ai vécu comme un soulagement d’avoir enfin pu me mettre à l’écoute de ces messages profonds que seul le coeur pur d’un enfant est capable d’exprimer. J’ai aussi fait plusieurs découvertes fondamentales qui ont changé mon regard sur certains épisodes de ma vie. C’est un travail que je recommanderai je crois à tous car il peut apporter quelque chose de précieux quelque soit son niveau d’évolution.

Je viens d’apprendre qu’il restait des places pour son stage  » Yoga et art-thérapie » sur le thème de l’Enfant intérieur, du 14 au 17 juillet, qu’elle co-anime avec Cécilia Zeini dans la belle maison de Marie Léon en Bourgogne, de quoi se poser et se ressourcer >> Plus d’info ici !

Infos pratiques

Adresse : 3 impasse Thiers 93200 St Denis (oui je sais c’est pas sur Paris, mais ça vaut largement le déplacement, d’autant plus qu’elle est à coté du métro).

Indication d’accès au cabinet : Métro 13, station Saint Denis Porte de Paris prendre la sortie N°3. Revenir sur ses pas et prendre le boulevard Marcel Sembat, l’impasse est après le N°38 de ce boulevard à 5 minutes à pied.

Vous pouvez bien sur retrouver Geneviève sur networQi et avoir plus d’info sur son site.

Le transpersonnel et la psychothérapie

Le transpersonnel et la psychothérapie

« Le transpersonnel et la psychothérapie » est la 3ème partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »

-> Lire la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens« , la partie 2 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel« 


S’engager dans une psychothérapie c’est CHANGER, et pour cela il faut découvrir son être profond qui est bien différent de l’idée qu’on se fait de soi. Or nombreux sont ceux qui veulent l’effet miracle sans changer leurs comportements, leurs personnalité et sans admettre leurs tords.

Par ailleurs, une expérience transpersonnelle peut se produire au cours d’une psychothérapie mais n’est pas garantie (le désir et l’attente peut même la bloquer).

1. Le transpersonnel

Ne pas confondre personnel, interpersonnel et transpersonnel.

  • Personnel : Un guide est nécessaire pour préparer à la rencontre du sacré qui va secouer notre personnalité. Pour tenir le choc, il faut être solide et mieux vaut avoir mené une psychanalyse ou une psychothérapie analytique qu’avoir fui son inconscient dans le développement personnel plus spirituel, plus rapide. En théorie on peut accéder par la psychologie et la psychothérapie a la même expérience de réalisation que par les techniques des voies de la mystique.
  • Interpersonnel (ce qui se passe entre personnes) : la parapsychologie (empathie, télépathie, prémonition, rêves et visions, guérisseurs) peut mener au transpersonnel mais flatte l’égo et piège définitivement ceux qui fièrement montrent leur supériorité avec leur don.
  • Transpersonnel : Engagée dans une voie spirituelle, la personne renonce à l’illusion de l’égo et cherche l’éveil à sa vraie nature (état transpersonnel permanent) avec l’aide d’un être éveillé car l’égo ne peut seul se désagréger. Pour y parvenir, le transpersonnel a recours à des anciennes techniques corporelles extraites de leur religion : le chamanisme sans la sorcellerie, le soufisme sans l’islam, le zen sans le bouddhisme, le yoga sans l’hindouisme, le hara sans le shintoisme…

 

2. Les psychothérapies

On recense plus de 140 méthodes de psychothérapie :

  • en groupe : souvent des séminaires de plusieurs jours comme la gestalt, la bio-énergie…et dans le mouvement transpersonnel la psychothérapie holotropique de Grof, le rebirth, la sophrologie…
  • en individuel : le modèle reste la psychanalyse (dont la psychologie analytique de Jung, le rêve éveillé de Desoille…sont apparentées au transpersonnel), et demande plusieurs années pour changer des dizaines d’années de mauvaise orientation. Pour se débarrasser des symptômes gênants (angoisses, timidité, alcoolisme, boulimie…), il faut renoncer à se vieilles habitudes, et ouvrir les portes de son inconscient en confiance pour y rencontrer aussi bien les zones d’ombres que la voie lumineuse qui conduit vers l’idéal. L’enfant n’est pas qu’un pervers sexuel polymorphe comme l’écrit Freud !

 

3. Les oppositions

Autrefois appelé « spiritualité » (ensemble des techniques d’accomplissement de son être : son destin et son salut), le transpersonnel s’opposait à la psychothérapie. Il y a pourtant 3 fonctions psychologiques en nous : végétatives (psyché), intellectuelles (noûs, ratio) et la fonction d’ouverture à une transcendance, divin ou sacré (pneuma, spritus).

La spiritualité s’occupe d’idéal, de valeurs et recherche un contact avec un principe supérieur mais sans religion qui organise la spiritualité de manière terrestre et temporel alors qu’elle n’est pas de ce monde mais dans le cœur de l’homme.

D’un coté, les psychothérapeutes accusent les spirituels de nier le psychologique (complexes, problèmes, contradictions…) qui pervertit la progression spirituelle (Freud reprochait à Jung de transposer ses problèmes dans la religion et la spiritualité)

De l’autre, certains spirituels considèrent la psychologie comme une perte de temps car en s’enfermant dans ses problèmes frustrants et en cultivant le culte de l’égo, on souffre de conditionnement dans son rôle de victime et du manque de liberté d’esprit.

Depuis 1970 sont apparues de nouvelles formes de psychothérapies transpersonnelles telles que le rebirth, les ateliers chamaniques, rêves lucides…mais certains thérapeutes suggèrent une expérience spirituelle (en 1 week-end) qui est plus imaginaire que réelle. Or ce type d’expérience profonde et transformatrice demande un long travail.

Anne-Laure


 

Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 3 « Le soi principe directeur de la psychothérapie et du transpersonnel » du module 3 « Le transpersonnel et la psychothérapie ».

La maladie, sens ou non-sens ?

La maladie, sens ou non-sens ?

« La maladie, sens ou non-sens » est la 1ère partie du livre « Les psychothérapies transpersonnelles »


La maladie serait une crise, un message pour nous alerter de la négligence de certains de nos besoins fondamentaux.

1. De la psychanalyse au transpersonnel

La psychanalyse ne suffit pas à apporter des réponses aux personnes atteintes de maladies graves. D’une part, la confrontation à la mort soulèvent des questions existentielles et d’autre part, les maladies psychosomatiques introduisent la possibilité d’un sens à la maladie. Bien souvent, on a pu identifier chez les cancéreux des agents stressants antérieurs à la maladie qu’ils ont eu de la peine à gérer et chez les enfants, des rechutes liées à des chocs traumatiques.

2. La maladie signal d’alarme

alarm-959592_640C’est une alarme qui se déclenche quand l’individu a dépassé ses limites d’adaptation à une situation ingérable engendrant du stress (situation de perte : d’un être cher, d’un travail, d’un idéal, d’un lieu, d’un rôle…). N’ayant pas conscience de la frustration, de la tension voire de la dépression provoquée par cette perte, la pensée ne peut pas métaboliser le traumatisme et va se répercuter sur le corps sans faire un travail de deuil. Le blocage des émotions va alors entraver la bonne circulation énergétique.

3. La maladie recherche de solution

Elle est la solution de dernier recours pour s’autoriser à décrocher, se donner la permission de s’occuper de soi, réfléchir, méditer, satisfaire des besoins inavouables, arrêter un travail dangereux…en étant malade, on peut s’acquérir ce droit d’être soi-même que ça plaise ou non à l’entourage. Elle peut même aller jusqu’à donner un sens à sa vie. Si on parvient à s’interroger sur les causes, puis à y remédier pour satisfaire ses besoins, la maladie n’est que transitoire car l’équilibre sera rétabli et le processus évolutif relancé. A l’inverse, la maladie risque fort de s’aggraver.

4. La thérapie psycho-somatique

Le travail thérapeutique consiste à aider le malade à prendre conscience du sens de ce qu’il vit aujourd’hui. Il va devoir entrer en contact avec ses besoins physique, émotionnel et spirituel : comprendre le sens de la vie, de sa vie et de sa mort, conscientiser son appartenance à quelque chose de plus grand que son ego, sa place dans l’univers…pour se libérer de la problématique de la perte et de l’avoir et être plongé dans la problématique de l’être.

Il devra alors :

  • Evaluer son désir inconscient de mourir (chantage affectif inconscient, désespoir, besoin de repos…voire abandon de cette forme de vie). La mort nous effraie aussi parce que la non-lutte, le repos, le nirvana nous attirent (« pulsion de mort comme désir d’être »).
  • Face à l’idée de mort, et soulagé du conflit vie/mort,

-> le malade se prépare alors à sa mort (l’ouverture à une dimension transpersonnelle permet de diminuer la peur de la mort)
-> ou stimule son désir de vivre, d’évoluer, de progresser. Ce désir l’oblige à savoir qui il est et identifier le but de sa vie. Il est possible d’identifier ses aspirations profondes en renouant avec l’enfance.

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  • Il est ensuite facile d’évaluer ce qui lui manque dans sa vie actuelle pour se sentir complet. « Heureusement que j’ai eu un cancer, sinon je n’aurais peut-être pas découvert ce qui pour moi est la vraie vie. »

Pour réduire le clivage psyché-soma, qui a favorisé la maladie, on a recours à plusieurs outils de thérapie intégrative :

  1. La relaxation : l’écoute de soi permet de faire changer l’image du corps. Elle amène à trouver la détente sans effort, dans l’acceptation de ce qui cherche à émerger (sensations, émotions, sentiments, images).
  2. L’imagerie mentale : l’image est une libération d’énergie psychique. On peut même utiliser le pouvoir de la pensée sur le corps en visualisation des images de guérison pour stimuler le système immunitaire et les mécanismes naturels d’auto-guérison. On peut interpréter ses images par exemple pour :

-> Déceler des mécanismes de sabotage, ce qui éclaire le malade sur les bénéfices liés à la situation de maladie et sur les enjeux de la guérison.

-> Prendre conscience de l’image du corps.

-> Evaluer la spiritualité.

Le symbole est porteur de signification et de possibilités de transformation car l’hypothèse établit que la ré-élaboration psychique entraine la réorganisation cellulaire.

  • La décharge émotionnelle : par défense pour ne pas souffrir d’un événement, l’individu a refoulé l’émotion (tristessworried-girl-413690_640e, peur, colère…) et s’est coupé de son potentiel énergétique (libido, amour…). Au lieu d’être mentalisée, l’émotion est passé dans le corps. Il s’agit donc de prendre conscience de cette émotion, de la faire émerger et de la traverser avec les larmes, les cris…

 

  • Le travail sur la voix : trouver sa voix (« chant de l’être », son et tonalité qui entre le plus en résonnance avec nous) revient à trouver sa voie.

En m’occupant de moi, je prends conscience de mon corps cosmique (chaque cellule de notre corps contient la conscience du monde). Dans une thérapie intégrative, le thérapeute s’investit affectivement dans la relation pour éviter de lui faire revivre une situation de perte. Il doit avoir une position juste à tout point de vue. La thérapie de groupe est efficace car le groupe joue un rôle de soutien, permet des échanges émotionnelles et affectifs enrichissants, et rassure les nouveaux sur l’intérêt et l’efficacité d’une dimension transpersonnelle grâce aux témoignages des plus anciens.

Si la feuille qui sèche et tombe à l’autonome avait conscience d’être une partie de l’arbre dont la nature fait naitre et mourir chaque année des feuilles, elle tomberait sans crainte.

Anne-Laure Paccoud


Septembre 2015, j’ai reçu le certificat supérieur d’études transpersonnelles après avoir étudié pendant 9 mois, les 9 modules du programme de l’Institut de psychologie transpersonnelle. Pour chaque module, j’ai rendu une synthèse qui a été validée par le président de l’institut Marc-Alain Descamps, Docteur en Psychologie, psychanalyste rêve-éveillé, et professeur de Hatha Yoga & Yoga Nidra. Je partage avec vous la partie 1 « La maladie, sens ou non-sens » du module 3 « Les psychothérapies transpersonnelles ».

Yoga, Marche vs dépression, sommeil, alcool – La revue NetworQi

Yoga, Marche vs dépression, sommeil, alcool – La revue NetworQi

Au programme : découvrez des pratiques simples contre le stress, et pour mieux dormir, et les bénéfices d’un Quotient émotionnel élevé et d’une vie sans l’alcool.

UN SYMPTÔME, UNE MÉDECINE DOUCE

Vous avez essayé le yoga contre l’insomnie ?

En pratiquant le yoga et la méditation, vous multipliez vos chances d’avoir les 7-8 heures de sommeil recommandées. C’est une asso américaine des professionnels du sommeil qui a observé ce phénomène. Les chercheurs soupçonnent que le yoga peut traiter à la fois les aspects physiques et psychologiques des troubles du sommeil (voir l’article).

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Et si vous voulez tester chez vous, l’article donne même 5 exercices de yoga à faire chez vous. C’est en anglais mais il y a des photos pour aider. Rien ne remplace un bon cours de yoga complet et une pratique de méditation si vous voulez mon avis. D’autant plus qu’on trouve de plus en plus de cours en bas de soi et même sur son lieu de travail. Pas d’excuse pour bien dormir, and start yoga !


PRÉVENTION PAR LA MEDECINE DOUCE

Comment la marche peut prévenir la dépression et l’anxiété ?

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Les citadins ont malheureusement plus de chance de connaître une dépression, l’anxiété, ou des désordres mentaux. Il existe en effet un lien entre temps passé dans la nature et le niveau de cortisol, l’hormone du stress.

Gregory Bratman, étudiant à l’Université de Stanford l’a démontré. Son étude consistait à trouver des volontaires pour marcher à travers les espaces verts du campus de Stanford et d’autres qui devaient marcher près d’une autoroute. Il a analysé l’activité et le débit sanguin dans cette zone cortex préfrontal du cerveau avant et après les 90 minutes de marche et les résultats ont montré une nette différence :

  • Les volontaires qui marchaient près de l’autoroute avaient à peu près la même quantité de sang qui coule jusqu’au cortex préfrontal, siège de l’inquiétude.
  • Le cortex préfrontal, de ceux qui marchaient au milieu des arbres avait une activité neuronale réduite. Autrement dit, ils étaient plus heureux et moins en proie à l’inquiétude et la négativité.

L’étude complète en anglais est ici.

Ces résultats suggèrent que les espaces naturels accessibles peuvent être vitales pour la santé mentale dans notre monde en pleine urbanisation. Si vous n’avez pas ça en bas de chez vous, pensez au week-end à la campagne, pas besoin d’un gros budget pour les ballades en forêt ! Si vous avez plus de temps, vous trouverez aussi de plus en plus facilement des stages qui proposent de méditer en marchant dans des cadres d’exception comme au Maroc ou en France, une solution pour se libérer vraiment du stress en vacances !


PSYCHO

Le QE plus performant que le QI et oui !

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L’intelligence émotionnelle vient en combinant la tête et le cœur et permet de résoudre les problèmes avec plus de succès qu’avec le QI seul. Ces qualités de gestion de soi ont un rendement efficace car vous êtes alors capable d’être purement rationnel dans les moments où vous en avez le plus besoin.

Les personnes ayant un fort QE ont de l’empathie et des compétences sociales impressionnantes qui sont très appréciées dans les positions de leader car ils vont pousser les gens au sommet de tout ce qu’ils essaient de poursuivre.

Un bon équilibre entre QE et QI permet d’exceller dans sa vie professionnelle, mais aussi dans tous les domaines de la vie. Vous pouvez être certains qu’Einstein n’avait pas seulement un QI énorme mais également un QE au moins aussi fort !


STATS / SCIENCE

Le nombre de Yogis a doublé en 10 ans aux Etats-Unis

Le NHIS, le centre d’étude de la santé aux États-Unis a annoncé que le nombre de pratiquants de yoga avait doublé en 10 ans. Il est passé de 5,1% en 2002, à 9,5% en 2012, soit 21 millions d’american yogis ! 4 ans plus tard en 2016, je suis sure que la courbe est exponentielle et qu’ils sont pas loin déjà des 15%. C’est assez dingue et on peut s’en réjouir parce que chez nous ça vient aussi.

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UN CONSEIL

Arrêtes de boire !

bouchonsC’était ta résolution en début d’année mais c’est déjà du passé ? Il est jamais trop tard pour arrêter ! Je suis tombée sur un témoignage sur Internet d’un type qui disait “j’ai arrêté de boire et je n’ai jamais été plus heureux” et comme je suis bien d’accord avec cette affirmation, j’ai regardé de plus près. Ce n’est pas un alcoolique, juste un mec comme vous et moi, qui boit 1 ou 2 verres en sortant du taf, qui en boit 5 ou 6 en soirée le week-end, rien d’affolant et pourtant arrêter de boire a fait toute la différence. Voilà les avantages qu’il note :

  1. On apprend à se connaître, à se socialiser en étant nous-mêmes avec nos amis et notre famille sans la béquille de l’alcool.
  2. Les gens ne comprennent pas à quel point c’est malsain d’être saoul ! En plus de s’intoxiquer, on est maladroit et idiot.
  3. C’est beaucoup plus facile de perdre du poids lorsqu’on est sobre.
  4. Tous nos sens sont pleinement actifs.
  5. Quand on boit on prend parfois des décisions stupides qu’on regrette. Eh bien c’est fini !
  6. Il ne perd plus 1 journée avec une gueule de bois.

Quelques raisons qui donne envie d’arrêter, pas vrai !? Lui Il a arrêté complètement mais pour vous rassurer j’ai aussi trouvé quelques raisons pour continuer de consommer tout en prenant soin de sa santé dans cette démonstration en image. Ouf on est sauvé !


TEST

On a tous besoin d’un psy, mais combien d’année vous faudra-t-il pour vous n rendre compte ?  Faites le test et trouvez la psychothérapie qui vous conviendrait le mieux !

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CITATION

De Alexandre Jollien

Grandir n’est pas s’enrichir de quelque chose de nouveau, mais découvrir ce qu’on a déjà à l’intérieur de nous .

Anne-Laure Paccoud

Qu’est ce qu’un psychothérapeute ?

Qu’est ce qu’un psychothérapeute ?

« Voir un psy » ça veut dire quoi ? Voir un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute ?

Hier encore les choses étaient claires :

  • psychiatre = médecin spécialisé en psychiatrie, habilité donc à prescrire des médicaments psychotropes et a accès a la prescription d’examen complémentaires (IRM, prise de sang), d’arrêt de travail…
  • psychologue = il a obtenu un diplôme universitaire de psychologie qui regroupe de nombreux courants notamment : psychologie clinique, cognitive, comportementale…Il peut exercer soit de manière indépendante, dans leur propre cabinet, soit au sein d’institutions…
  • psychanalyste = Il a une formation théorique et clinique, au sein d’une école de psychanalyse pas forcément un diplôme. En revanche, avoir fait soi-même une cure analytique est le prérequis essentiel.
  • psychothérapeute = il a un diplôme non universitaire dans le domaine de la psychothérapie. Donc ça regroupait toutes les professions autre que psychologue et psychiatre ce qui était relativement clair dans l’esprit.

 

D’une logique implacable finalement : psychiatre = psychiatrie, psychologue = psychologie, psychanalyste = psychanalyse et psychothérapeute = psychothérapie

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Mais depuis 2011, la pratique des psychothérapies n’est pas réservée aux seuls psychothérapeutes. Là, vous vous dites, cette phrase ne veut rien dire, n’est-ce pas ?

Cette absurdité est possible depuis 2011 car le titre commun de psychothérapeute est protégé par la loi et réservé dorénavant aux docteurs en médecine, aux personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue et aux psychanalystes. Certains professionnels anciennement installés auraient pu bénéficier de mesures transitoires en passant devant une commission. Le titre est donc protégé mais il n’existe pas de délit d’exercice illégal de la psychothérapie, uniquement un délit d’usage illégal de titre.

Bon, donc touts les autres qui pratiquent des psychothérapies se débrouillent avec les dénominations comme “praticien en psychothérapie” ou “psychopraticien”…du moment qu’ils ne se prévalent pas du titre de psychothérapeute.

Vous voulez savoir maintenant ce qu’est une psychothérapie dans tout ça ?

J’aime bien ce que dit Wikipédia à ce sujet :

Il existe de nombreuses formes de psychothérapies qui s’appuient sur autant de pratiques différentes reposant elles-mêmes sur des approches théoriques diverses et parfois contradictoires. La plupart reposent néanmoins sur l’établissement d’une relation interpersonnelle entre le patient et le thérapeute dans le cadre d’un contrat explicite de soin. Elle se distingue en cela des pratiques d’accompagnement de l’individu sain (coaching, développement personnel) parfois menées dans un cadre spirituel, religieux voire sectaire.

J’en profite pour rebondir avant de terminer sur ce dernier mot. Oui les sectes ont tendance à utiliser le domaine du développement personnel comme masque pour mieux piéger les plus instables d’entre nous mais comprenez bien que le “parfois” et “voire” nous indique un risque, et non une pratique majoritaire.

J’espère que les choses sont plus claires maintenant pour vous !?