En quoi la médecine douce s’inscrit-elle dans le développement durable ?

En quoi la médecine douce s’inscrit-elle dans le développement durable ?

Le développement durable vise une amélioration du bien-être (santé, éducation, environnement, intégrité culturelle) sur le long terme. Par son approche préventive la médicine douce d’une part préserve notre santé. Et d’autre part, son action curative « naturelle » traitent des maladies aiguës ou chroniques bénignes, agit sur des troubles psychosomatiques et atténue les effets indésirables de la médecine allopathique.


Voilà ce qu’on peut lire sur Internet quand on tape développement durable :

« Le développement est un processus conduisant à l’amélioration du bien-être des humains. L’activité économique et le bien-être matériel demeurent essentiels mais la santé, l’éducation, la préservation de l’environnement, l’intégrité culturelle par exemple le sont tout autant. L’adjectif durable insiste sur la notion de temps c’est-à-dire pour une amélioration sur le long terme du bien-être de tous. »

« L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les trois aspects économique, social, et écologique des activités humaines. »

« Le développement durable est conçu comme une rupture avec d’autres modes de développement qui ont conduit, et conduisent encore, à des dégâts sociaux et écologiques considérables, tant au niveau mondial que local. »

Ces quelques extraits suffisent à nous suggérer de poursuivre nos recherches sur internet sur la surconsommation médicamenteuse.

Et on peut en effet lire que la France est le plus gros consommateur de médicaments avec les Etats-Unis : des antidépresseurs, aux antibiotiques en passant par tous les catégories de médicaments. Des antibiotiques sont prescrits bien souvent alors qu’ils n’ont pas d’efficacité sur les virus…l’essentiel de la relation médecin/malade se fait culturellement par le biais de l’ordonnance. Bien sur, les médicaments soignent les maladies, mais il y a des contres-indications et des effets secondaires. 90 % des malades sont touchés par ces problèmes (troubles digestifs, intestinaux – nausés – angoisse – palpitations – constipation – diahrées – foie – migraine etc…). Loin d’être mieux soignés, notre pays est au contraire celui où les accidents provoqués par les médicaments sont les plus nombreux (9% d’entre eux sont mortelles). C’est d’ailleurs l’une des principales causes de décès des personnes âgées, qui tolèrent moins bien les effets secondaires.

Je ne tarderai pas donc à conclure que promouvoir aujourd’hui de manière transparente la médicine douce, c’est aider les citoyens à mieux préserver leur santé demain.

Résumé d’une soirée « médecines douces et bien-être » sur Arte

Résumé d’une soirée « médecines douces et bien-être » sur Arte

Cette semaine sur Arte, nous avons eu droit à une soirée consacrée aux médecines douces et au bien-être présentée à ma grande surprise d’une façon inhabituelle en France. Ah oui j’oubliais de dire que c’était de fait une production allemande ! Donc en fait, pour une fois on échappait aux grosses ficelles vues et revues des charlatans, des sectes bien à la française pour enfin étudier ces médecines de façon un peu sérieuse. Dans cette démarche, le public est gagnant parce qu’on lui offre une information utile qui lui sert à se forger sa propre opinion, et c’est le minimum qu’on puisse attendre de notre chère démocratie.

Venons en au programme : La première partie traitait la question par le spectre de la « guérison par l’esprit ». Le deuxième documentaire présentait d’un œil critique l’industrie du wellness, suivi d’un débat.

Je vous invite à les regarder si vous avez un moment et si ce n’est pas le cas, vous avez mon résumé, avec mon regarde personnel sur les deux dossiers.

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Le premier documentaire mène une réflexion intéressante sur le rôle de l’esprit dans le processus de guérison, autrement dit l’auto-guérison pour rétablir l’équilibre dans notre coprs. Le rôle du praticien des médecines douces, est d’aider la personne souffrante (une crise psychologique ou un problème physiologique) à connecter avec son médecin intérieur et adopter un état d’esprit propre à la guérison. La réussite dépend souvent de la qualité du praticien mais surtout du potentiel de chacun à activer ses ressources, ses capacités régénératrice génératrice, d’où l’idée de patient « compétent ». Cette collaboration entre un praticien et son patient est essentielle mais évidemment sans garantie de résultat. Un traitement médical est souvent inévitable.

Bien que beaucoup d’expériences scientifiques illustrent maintenant le phénomène, faites cette simple expérience autour de vous pour saisir la dimension du pouvoir de l’imagination sur le corps : demander à un ami de fermer les yeux et ensuite demander lui de s’imaginer croquer dans un citron ! » Vous observerez à tous les coups une grimace sur son visage ! Cette expérience devrait vous évoquer l’action des placebos, que j’ai déjà abordé dans un précédent article à redécouvrir ici pour en savoir plus. Si dans l’effet placebo, ce qui agit c’est la croyance, l’espoir et l’expérience passée, qu’en est-il de l’effet nocébo, l’effet contraire ? Facile à imaginer n’est-ce pas ?! C’est la raison pour laquelle, il est si important que nos médecins prennent le temps de faire un bilan aussi bien physique que psychologique, qu’ils instaurent une confiance avec une prise de contact humaine en renforçant le dialogue. Dans la santé, ce volet est aussi important que celui de la connaissance. Nous espérons tous que la médecine de demain, appelée « médecine intégrative » puisera dans les systèmes ancestraux. En attendant cette révolution, les médecines douces sont là pour jouer leurs rôles en complément de la médecine conventionnelle.

La deuxième partie était une critique particulièrement intéressante du bien-être, du « wellness », qui n’est autre qu’une industrie lucrative, qui sait bien se vendre que nous sommes de plus en plus nombreux à apprécier. Cet univers : massages, soins du corps et du visages dans environnement zen, offre à prix d’or parfois une sensation de bien-être éphémère et ponctuelle sans véritable effets thérapeutiques. La critique va jusqu’à analyser les raisons qui nous font dépenser autant dans ce secteur. D’abord cette mentalité qui consiste à dire que « ce qui en coûte rien, ne vaut rien » et ensuite ce besoin conscient ou inconscient de vouloir racheter ses péchés contre son corps, parce qu’on a le sentiment au fond de nous de lui imposer un stress et un mode de vie agressif. Agissant ainsi, on rationalise notre temps de détente comme notre temps de travail, on dépense pour notre santé parce que c’est notre bien le plus précieux et on crée une dépendance à un professionnel qui n’est pas toujours souhaitable. Bref, le wellness c’est un instant de détente mais malheureusement insuffisant, qui vient combler ce besoin de se sentir protégé et enveloppé. Il paraitrait même que les femmes s’offrent ces petits plaisirs comme un homme s’offre les plaisirs de la chaire pour répondre à ce besoin de proximité physique ! Je sais pas si on peut aller jusque là. Peu importe, je confluerai en disant qu’il n’y a jamais de mal à se faire du bien !