Message du Directeur de l’Institut pour la protection de la santé naturelle

Message du Directeur de l’Institut pour la protection de la santé naturelle

Madame, Monsieur,

Votre mobilisation massive au sujet de la directive THMPD (médicaments à base de plantes médicinales) a eu un premier résultat : les autorités européennes ont déclaré avoir compris qu’elles devaient faire des propositions concrètes pour limiter les ravages de leur directive !

Cette promesse a été faite lors d’une rencontre organisée à Bruxelles le 21 juin 2011 par la députée européenne Michèle Rivasi suite à notre pétition et aux nombreuses questions écrites posées par les parlementaires à la Commission Européenne grâce à vous.

environmental-protection-326923_1280

L’événement, intitulé «Everything you want to know on the TRADITIONAL HERBAL MEDICINE PRODUCTS DIRECTIVE », a réuni 70 personnes et a offert une excellente occasion de remettre vos signatures à Andrej Ryz, directeur de la Direction Santé publique au sein de la DG Santé et consommateurs de la Commission Européenne.

Mais le bilan a été clair : pour l’instant, la situation est tout simplement catastrophique.

Anthony Humphrey, un des directeurs de l’agence européenne du médicament a reconnu lors de cette rencontre que, sur 1351 dossiers qui ont été déposés pour obtenir des médicaments traditionnels à base de plante depuis sept ans, l’administration européenne n’en a pour accepté que… 53 pour l’instant.

C’est bien simple : 87 % des dossiers examinés ont été refusés. Pire encore : concernant les dossiers déposés par la France, aucun n’a été accepté. Zéro. Rien. Nulla.

Le désastre que nous avions annoncé est donc en train de se produire, malheureusement.

Il faut ajouter à cela que la directive THMPD a créé un situation d’insécurité juridique maximale. Ainsi que nous l’avions annoncé, seuls les plus gros laboratoires pharmaceutiques, ceux qui emploient des bataillons d’avocats à plein-temps, sont équipés pour se mettre aux normes.

Dans les herboristeries artisanales en France, ou ce qu’il en reste, flotte un parfum de désespoir. Les grossistes sont en partie bloqués. Personne ne sait plus s’ils peut encore distribuer des plantes ou des préparations à base de plantes. Dans le doute, beaucoup préfèrent s’abstenir.

Au mois d’avril, alors que la Directive entrait pleinement en application, c’est la plus totale confusion qui s’était installée : les uns se sont alarmés ; les autres se sont voulus rassurants.

Mais tout le monde est tombé d’accord, aujourd’hui, sur le fait que, pour les petits acteurs, c’est le cercueil à plus ou moins long terme.

Nous avions accusé les grands laboratoires d’avoir fait le coup. Mais la réalité semble encore plus terre-à-terre : en fait, ainsi que l’a révélé la table-ronde organisée à Bruxelles, la vérité brute est que la Commission européenne ne connait rien aux médicaments traditionnels à base de plantes.

Elle ne savait pas que la fabrication et la distribution des remèdes médicinaux s’est toujours faite localement par des petits acteurs économiques – cueilleurs, producteurs, herboristes. Alors, sans s’en rendre compte, elle a fait un texte qui revenait à signer leur arrêt de mort.

Prochaine étape

Lors de la rencontre, les représentants de la Commission européenne ont déclaré qu’ils ne changeraient pas le texte d’eux-mêmes, mais les députés européens présents, en particulier la député française Michèle Rivasi, ont affirmé qu’ils se saisiraient du dossier pour faire changer la directive, devant le soulèvement populaire que nous avons causé.

Pour l’IPSN cela veut dire que nous devons continuer notre action auprès des députés européens pour qu’ils déposent des amendements destinés à améliorer le texte.

Il faudra aussi agir au niveau national. L’administration française doit clarifier ses positions de façon urgente ; qu’elle dise comment il faut comprendre le texte et ce que les professionnels de la santé sont en droit ou non de faire.

Enfin, chacun de nous peut agir sur le plan personnel.

D’abord en continuant à informer son entourage des dangers qui pèsent sur le droit de chacun de choisir sa médecine.

Ensuite en faisant mieux connaître les traitements naturels qui soignent vraiment. Car c’est après tout le meilleur argument en faveur des médecines naturelles.

Un bon moyen de le faire est de s’inscrire à un des nombreux services d’information gratuits qui existent aujourd’hui sur Internet, et qui vous informent des nouvelles découvertes de la médecine naturelle. Il y a en particulier la lettre d’information de Jean-Marc Dupuis (pour vous inscrire, cliquer sur ce lien). Jean-Marc fait un travail essentiel pour nous soutenir en nous aidant à rédiger les articles sur le site, www.institut-protection-sante-naturelle.eu. Sa lettre d’information gratuite est une mine de renseignements utiles et passionnants. Il vous explique comment traiter les maladies les plus graves grâce aux nouveaux traitements naturels, validés par la recherche scientifique. Il vous suffit d’aller sur cette page suivante et d’entrer votre adresse courriel.

Ce sera donc à l’IPSN d’exercer une vigilance constante sur ce que proposeront les députés européens, tout en maintenant une forte pression pour que nous obtenions un résultat tangible sur le terrain.

Bien à vous,

Augustin de Livois
Directeur
www.institut-protection-sante-naturelle.eu

La place et l’action des médecines douces pour quels types de problèmes de santé ?

On distingue 4 grandes fonctions de la médecine douce :

  1. prévention,
  2. traitement de maladies aiguës et chroniques bénignes,
  3. traitement de troubles psychosomatiques,
  4. traitement en complément en cas de maladies plus graves.

Elle vient donc agir en complément seulement de la médecine allopathique ou devient une alternative à la médecine allopathique.

Tout dépend donc du type de maladie (aiguë ou chronique) ou du trouble (psychique ou psychosomatique) et de la gravité des symptômes.

Le tableau ci-après fait une synthèse des actions des médecines douces en fonction du problème de santé rencontré et si elle peut venir en complément ou en remplacement de la médecine allopathique.

A savoir : La plupart des usagers consultent pour des maladies chroniques que la médecine moderne a du mal à traiter ; dans la moitié des cas, le motif est ostéo-articulaire ; dans 10% des cas, il est d’ordre nerveux. 3,7% des français recourent aux guérisseurs, rebouteux, magnétiseurs.

Le placebo : secret defense !

Le placebo : secret defense !

J’ai lu dernièrement dans le best seller « L’homme qui voulait être heureux », un passage intéressant que j’aimerais vous faire partager.

Tout le monde connaît l’expression « effet placebo », ça fait parti du décor et du langage courant ; c’est du pipeau, c’est dans la tête et c’est épisodique…mais si on observe véritablement le phénomène, on s’aperçoit qu’on fait tout pour minimiser les impacts de cet effet.

Un médicament est mis sur le marché quand on a prouvé son efficacité par rapport à un placebo. Mais qu’est ce qu’on prouve à chacune de ces expériences ? on prouve aussi que dans une proportion sensiblement moins importante des gens arrivent à se guérir sans ces fabuleux principes actifs ! Les états pourraient investir en recherche pour cerner un peu mieux cet effet et l’exploiter. Au lieu de ça, on investit des sommes colossales pour nous faire gober des médicaments avec des effets secondaires plus effrayants les uns que les autres, on avale des médicaments qu’on retire quelques années après du marché parce qu’ils sont dangereux pour la santé. Sans pour autant vouloir à tout prix jeter la pierre aux laboratoires pharmaceutiques, bien qu’ils le mériteraient, il serait simplement bénéfique pour nous tous, de chercher à se guérir par d’autres voix, que chimiquement.

Bon, mais puisque le placebo fonctionne dés lors qu’on croit avoir pris le bon traitement, il y a un intermédiaire à trouver. Et pour les médecines douces, une interview du Dr Edouard Zarifian nous explique comment cela peut fonctionner :

« Il ne peut pas y avoir d’effet placebo sans la présence d’un autre être humain qu’on a investi du pouvoir de nous guérir. Une étude en double aveugle placebo contre placebo, publiée récemment par le « British Médical Journal », illustre cette supériorité de l’interaction humaine par rapport aux médicaments, face à la douleur. On a pris un premier groupe de malades à qui on a donné un placebo. A l’autre groupe, on a fait des pseudo-séances d’acupuncture : eh bien, l’acupuncture a eu sur la douleur des résultats bien supérieurs aux médicaments. Pourquoi ? Parce que les malades ont investi l’acupuncteur du pouvoir de les guérir. L’effet placebo joue d’autant plus qu’il passe par l’entremise de quelqu’un que vous avez élu. (…) C’est une médecine qui permet de trouver en soi-même des ressources insoupçonnées, de se faire confiance et de découvrir le pouvoir du psychisme sur le corps. Or ce pouvoir est incroyable : une anesthésiste du CHU de Liège expliquait qu’elle avait fait 5000 anesthésies sous hypnose. Elle expliquait aussi comment elle pouvait induire une diminution des saignements lors des opérations : en suggérant des images de froid polaire, elle provoquait une vasoconstriction. Il faudrait que la médecine s’intéresse à ça. On a des capacités psychiques formidables, le problème, c’est que, dans notre société marchande, on nous dissuade de les utiliser pour pouvoir nous vendre ce dont on a besoin. Alors que ce dont on a besoin, on l’a en nous. »

Se soigner c’est mathématique !

Se soigner c’est mathématique !

« On ne perd rien à mettre tout dans une équation pour réussir une opération. » Les mathématiciens ne seront pas d’accord avec cette affirmation ; pour moi cette métaphore nous indique que s’il y a équation, il existe un moyen de la résoudre ;

Tout dépend de la manière dont on va écrire l’équation. Pour un médecin, une maladie est souvent locale alors que dans les médecines douces, une maladie est signe d’un dysfonctionnement global et intègre nécessairement la présence de plusieurs inconnues dans l’équation. Si les médecines douces compliquent l’équation, plusieurs méthodes sont mises à la disposition des usagers pour l’aider à la résoudre. En fonction de ses affinités, il aura la possibilité d’axer son soin vers une thérapie énergétique, corporelle ou de relaxation par exemple…