Read moreLes hommes vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu.
Collection photo
toujours le ciel…
La place et l’action des médecines douces pour quels types de problèmes de santé ?
On distingue 4 grandes fonctions de la médecine douce :
- prévention,
- traitement de maladies aiguës et chroniques bénignes,
- traitement de troubles psychosomatiques,
- traitement en complément en cas de maladies plus graves.
Elle vient donc agir en complément seulement de la médecine allopathique ou devient une alternative à la médecine allopathique.
Tout dépend donc du type de maladie (aiguë ou chronique) ou du trouble (psychique ou psychosomatique) et de la gravité des symptômes.
Le tableau ci-après fait une synthèse des actions des médecines douces en fonction du problème de santé rencontré et si elle peut venir en complément ou en remplacement de la médecine allopathique.
A savoir : La plupart des usagers consultent pour des maladies chroniques que la médecine moderne a du mal à traiter ; dans la moitié des cas, le motif est ostéo-articulaire ; dans 10% des cas, il est d’ordre nerveux. 3,7% des français recourent aux guérisseurs, rebouteux, magnétiseurs.
Read more“Plutôt que de vous occuper d’ajouter des années à la vie, préoccupez vous donc d’ajouter de la vie aux années.”

Le placebo : secret defense !
J’ai lu dernièrement dans le best seller « L’homme qui voulait être heureux », un passage intéressant que j’aimerais vous faire partager.
Tout le monde connaît l’expression « effet placebo », ça fait parti du décor et du langage courant ; c’est du pipeau, c’est dans la tête et c’est épisodique…mais si on observe véritablement le phénomène, on s’aperçoit qu’on fait tout pour minimiser les impacts de cet effet.
Un médicament est mis sur le marché quand on a prouvé son efficacité par rapport à un placebo. Mais qu’est ce qu’on prouve à chacune de ces expériences ? on prouve aussi que dans une proportion sensiblement moins importante des gens arrivent à se guérir sans ces fabuleux principes actifs ! Les états pourraient investir en recherche pour cerner un peu mieux cet effet et l’exploiter. Au lieu de ça, on investit des sommes colossales pour nous faire gober des médicaments avec des effets secondaires plus effrayants les uns que les autres, on avale des médicaments qu’on retire quelques années après du marché parce qu’ils sont dangereux pour la santé. Sans pour autant vouloir à tout prix jeter la pierre aux laboratoires pharmaceutiques, bien qu’ils le mériteraient, il serait simplement bénéfique pour nous tous, de chercher à se guérir par d’autres voix, que chimiquement.
Bon, mais puisque le placebo fonctionne dés lors qu’on croit avoir pris le bon traitement, il y a un intermédiaire à trouver. Et pour les médecines douces, une interview du Dr Edouard Zarifian nous explique comment cela peut fonctionner :
« Il ne peut pas y avoir d’effet placebo sans la présence d’un autre être humain qu’on a investi du pouvoir de nous guérir. Une étude en double aveugle placebo contre placebo, publiée récemment par le « British Médical Journal », illustre cette supériorité de l’interaction humaine par rapport aux médicaments, face à la douleur. On a pris un premier groupe de malades à qui on a donné un placebo. A l’autre groupe, on a fait des pseudo-séances d’acupuncture : eh bien, l’acupuncture a eu sur la douleur des résultats bien supérieurs aux médicaments. Pourquoi ? Parce que les malades ont investi l’acupuncteur du pouvoir de les guérir. L’effet placebo joue d’autant plus qu’il passe par l’entremise de quelqu’un que vous avez élu. (…) C’est une médecine qui permet de trouver en soi-même des ressources insoupçonnées, de se faire confiance et de découvrir le pouvoir du psychisme sur le corps. Or ce pouvoir est incroyable : une anesthésiste du CHU de Liège expliquait qu’elle avait fait 5000 anesthésies sous hypnose. Elle expliquait aussi comment elle pouvait induire une diminution des saignements lors des opérations : en suggérant des images de froid polaire, elle provoquait une vasoconstriction. Il faudrait que la médecine s’intéresse à ça. On a des capacités psychiques formidables, le problème, c’est que, dans notre société marchande, on nous dissuade de les utiliser pour pouvoir nous vendre ce dont on a besoin. Alors que ce dont on a besoin, on l’a en nous. »
Recent Comments